Ce mercredi, le Premier ministre Bah Oury était l’invité de RFI. Il s’est  exprimé sur le calendrier du retour à l’ordre constitutionnel, ainsi que sur ses relations avec le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya.

Pour  le retour à l’ordre constitutionnel, le PM a rappelé que cette étape est conditionnée principalement par l’établissement d’un fichier électoral fiable. C’est la raison pour laquelle nous avons adossé l’établissement du fichier sur la base du fichier d’état civil. « Alors, un fichier d’état civil nécessite qu’on refasse un recensement général et ce recensement, il va prendre combien de temps ? Le fichier d’état civil est un long processus, mais puisque le président a indiqué qu’il faut nécessairement un référendum à la fin de l’année, il va de soi que nous aurons une masse suffisamment représentative du corps électoral. À partir de là, le fichier électoral sera établi pour permettre de tenir cet engagement présidentiel », a-t-il précisé.

Puis de poursuivre : « À partir du moment où nous aurons le référendum constitutionnel, tout le reste pourra se faire parce que les conditionnalités les plus difficiles seront derrière nous. »

Répondant à une déclaration du président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo, qui a soutenu que les principales décisions ne sont pas prises à la primature, Bah Oury réplique : « Bon, il doit savoir que je ne suis pas le genre de personne qui avalise n’importe quoi et j’agis en conscience. Dans le contexte actuel, on ne peut pas dissocier l’action du CNRD, qui est l’organe d’orientation, de l’action du Premier ministre, chef du gouvernement, et de l’action du gouvernement dans sa globalité. »

Binta Wann pour Billetdujour.com