Les travaux de l’atelier de vulgarisation de la Loi 0028 portant sur la propriété littéraire et artistique en République de Guinée ont pris fin ce vendredi 7 juillet 2023 à l’hôtel Riviera Royal dans la commune de Kaloum. Cette cession de formation a été initiée pour outiller ces 40 magistrats venus un peu partout à travers le pays et les 7 auxiliaires de la justice (avocats) sur la vulgarisation de la Loi 0028.
Il était question de renforcer la capacité de ces magistrats et auxiliaires de justice sur comment ils pourront désormais s’occuper de redevance du droit d’auteurs ou de s’occuper des gens au non-paiement du droit d’auteurs parce que, ces auxiliaires de justice et ces magistrats seront là pour régler des contentieux.
Dans sa communication, le Directeur général du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA), Michel Théo Lamah a indiqué que l‘application et la vulgarisation de la Loi 0028 portant sur la propriété littéraire artistique en République de Guinée pourra vraiment faire beaucoup de choses pour les magistrats ainsi que les avocats. Et, c’est à partir de la vulgarisation de cette loi, que les artistes vont désormais avoir le fruit de leurs œuvres parce que toutes les sources de perceptions seront activées et du jour surtout avec l’appui de ces magistrats et de ces auxiliaires de Justice.
Concernant les piratages, Michel Théo Lamah n’a pas manqué de rappeler que la loi est là pour tout le monde et nulle n’est au-dessus de la loi. Pour lui, toutes tentatives du piratage savent maintenant que s’est condamné par la loi. Donc, si quelqu’un tente de le faire, il sera poursuivi par la justice.
De son côté, le Directeur national du Centre de la Formation Judiciaire de la Justice s’exprimer en disant ceci : « Nous sommes associés aujourd’hui à cette formation par le BGDA, une action qui prouve à suffisance que nous pouvons comptons sur cette loi qui va permettre aux artistes de mieux vivre avec leurs œuvres à travers la vulgarisation de la même loi aux près des consommateurs ».
Pour le représentant des participants , cette rencontre a permis aux magistrats et avocats de connaître cette loi qui est une bonne chose. « A partir de ce moment, nous ferons en sorte qu’elle soit vraiment appliquée en vue de permettre aux artistes de bien être protégée par leurs œuvre », a-t-il signifié.
Le Directeur national de la Culture a quant à lui dans son discours de clôture, montré ses sentiments de satisfaction pour le bon déroulement de l’atelier. A l’occasion, il a souhaité que ce processus continue jusqu’à l’intérieur pour que tous ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre de cette loi soit vraiment informés parce que si on n’est pas informé, ça sera un peu difficile de procéder à la mise en œuvre de cette loi.
Aboubacar Sidiki Touré 622 55 22 10