À quelques heures du coup d’envoi, les préparatifs de la CAN se poursuivent au son de la musique militaire au stade d’Olembé. Cette CAN 2022, voilà 2 668 jours et deux reports que les Camerounais l’attendent. La dernière, en 1972, avait été vécue à l’époque comme une humiliation par le pays, avec une élimination en demi-finales.
Les Camerounais en ont donc rêvé comme du stade d’Olembe et ses 60 000 places, où va débuter la grande fête, théâtre des deux matchs du jour : Cameroun-Burkina Faso et Ethiopie-Cap Vert.
Les Lions indomptables sous pression
Alors forcément, cela s’entend. Depuis 6 heures du matin, les « vuvuzelas » retentissent en ville. La route qui mène au stade est aux couleurs du pays : vert, jaune, rouge. La fête a commencé, elle est joyeuse. L’optimisme règne et c’est dire en somme la pression qui s’abat sur les épaules des « Lions indomptables » qui ont vu leurs aînés remporter cinq CAN chez les autres depuis 1972 et sont maintenant chargés – enfin – d’en organiser une à la maison.
Une mission qui pour ne pas se transformer en chemin de croix passe par un succès cet après-midi avec les Étalons burkinabè décimés eux par le Covid : cinq joueurs et le sélectionneur testés positifs. Le Covid, invité obligé de cette CAN. Mais aujourd’hui, on ne veut parler que du jeu. Il n’y a plus qu’à jouer, le tout en intégralité sur RFI.
Source: Rfi