C’est loin d’être le titre d’une tribune, mais au contraire, le message qu’a voulu faire passer le leader du Bloc pour l’alternance en Guinée (BAG), Abdoulaye Sadio Barry. Manifestement, le politique semble dépasser par les comportements de certains de ses compatriotes. 
« Je voudrais simplement devant la presse du pays et les patriotes guinéens envoyé ici un message au président de la transition, monsieur Mamadi Doumbouya. Monsieur, si vous avez des amis dans ce pays, je vous pris de les rechercher dans ce groupe des Forces sociales de Guinée. Ces gens qui ont le courage de vous dire la vérité, de vous obliger à respecter votre parole, à rester un homme d’honneur, à éviter des situations que nous avons connu avec Dadis, mais aussi avec Alpha Condé. Eux, ils cherchent à vous éviter une telle situation. Ils cherchent à éviter à la Guinée un nouveau bain de sang. Et croyez-moi, si vous forcer la situation, vous allez définir quoi après. Vous allez devenir le futur président en rompant votre parole, vos serments. En terme, de campagne qu’est-ce que vous allez dire aux Guinéens. Vous allez promettre quoi. Faire quoi. Votre promesse voudra quoi dans une campagne électorale en République de Guinée. Si vous brisez déjà votre serment pour être candidat, après avoir trois fois publiquement devant le monde que vous allez diriger la transition en tant que soldat. Que vous tenez votre parole, c’est ce que vous avez dit en 2021. Le peuple de Guinée vous écouté. Tout le monde vous a applaudi », a fait remarquer le président du BAG, lors de la conférence des Forces sociales de Guinée, le lundi 23 septembre dernier.
Avant de poursuivre en ces termes: « Aujourd’hui, vous avez des gens autour de vous qui pensent que si la transition finie, eux ils ne sont plus rien en Guinée, parce qu’il est dit tant au CNT (Conseil national de la transition) qu’au gouvernement, les membres des organes de transition ne peuvent pas être candidat. Vous l’avez dit au début avant même de nommer un gouvernement, ceux qui ont accepté d’être dans le gouvernement, ils l’ont fait en connaissance de cause. Moi, on m’avait demandé de constituer mon dossier pour le gouvernement tout comme pour le CNT. Mais j’ai dit non, je veut être candidat, pour cela je ne peux appartenir à un organe de la transition. C’est un choix, ceux qui ont choisi d’être dans le régime de transition, ils veulent que ce régime de transition ne finisse plus. On est en train de vous pousser à massacrer des Guinéens et à vous imposer après. Par quel moyen. Si vous forcez la situation, vous avez la force aujourd’hui de vous maintenir au pouvoir mais en tant qui, vous n’aurez le respect nullement part, ni à l’intérieur de la Guinée ni à l’extérieur et vous n’aurez pas la paix… », a-t-il précisé.
« Eh bien moi aujourd’hui à la place de Mamadi Doumbouya. Je vous le jure sur l’honneur tous ceux qui ont créé les mouvements de soutien. Tous ceux qui sont passés devant le public pour dire que Doumbouya, il a le droit, ça parole ne vaut rien, j’arrêterai tous, parce que ce sont des ennemis de Doumbouya, ce sont des ennemis de la Guinée. Une autorité, c’est la parole, c’est la signature… »
Smarboy pour Billetdujour.com