Contrairement à certains pays du monde, le 3 Mai, Journée mondiale de la liberté de la presse sera célébrée en Guinée en differée du 4 au 6 mai 2022 à partir de 9h aux Chapiteaux by Issa, palais du peuple. » LE JOURNALISME SOUS L’EMPRISE DU NUMÉRIQUE » est le thème retenu pour la célébration avec le Ministère de l’Information et de la Communication et les associations de journalistes . Au rendez-vous , des panels, journées portes ouvertes, des conférences, expositions, …
Mais en se basant sur ce que vivent certains journalistes guinéens, nous pouvons soutenir qu’il était mieux de mettre l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes en avant. Notamment : réglementer les écoles où sont formés les jeunes journalistes, faire le toilettage du milieu en se débarrassant de ceux qui n’ont rien à assurer dans l’exercice de la profession , faire la formation continue , équiper et prendre en charge les reporters, …
A rappeler selon un rapport publié à Conakry il y a celà moins d’une semaine par l’Association de la Presse solidaire de Guinée. Il ressort sur un échantillon de 200 journalistes , 60.58% des répondants n’ont pas de contrat dûment signé avec leurs employeurs et 21.11% n’ont pas de salaire. Et, d’autres ont un salaire inférieur au SMIG, donc en dessous de 440 mille GNF.« Par contre qu’il y a des journalistes qui ont un salaire supérieur à 3 millions GNF par mois. Mais cette catégorie est très faible soit 5.56%. L’autre situation qu’il faut déplorer, c’est le cas des stagiaires. Il y a des journalistes qui affirment qu’ils sont stagiaires depuis plusieurs années. Cette catégorie se situe entre 2009 et 2018.
S’agissant des moyens de déplacement ou des frais de transport, la majorité des répondants, soit 52.02 %, disent n’avoir rien de tous ces éléments. Et seulement 31.61% des répondants disposent d’une carte de presse délivrée par la HAC», peut-on lire.
Moussa Kanté, reporter