Cet acte est tout sauf un cas isolé. Il reste une des turpitudes parmi tant d’autres qui gangrènent des services publics, au grand dam des citoyens lambda. 

À l’image de ce qui est arrivé au patient Mamadou Djouma Diallo, venu se confier aux médecins pour soigner sa pathologie au Centre hospitalier universitaire d’Ignace Deen, pavillon cardiologie. Il faut insister que le laisser aller à déjà gagner les sphères de l’administration publique, à tous les niveaux. Du sommet jusqu’en bas de l’échelle.
Revenant sur l’engagement pris des médecins envers la société. Il convient de rappeler que le serment d’Hippocrate c’est l’exercice que les hommes en blouse blanche se prêtent avant d’entamer la profession de médecine, disons après les études universitaires. Ce qui se cache derrière ce serment d’Hippocrate, c’est une sorte de mettre en avant le respect de l’être humain, un point et c’est tout.
Malheureusement, cet état fait n’est généralement pas observé. Et Mamadou Djouma Diallo, en a été une énième victime sacrifiée. Il a tiré son dernier souffle, au CHU d’Ignace Deen, sans assistance de la part des agents de santé.
Lesdits professionnels de santé ont été aussitôt interpellé par la police scientifique et technique. L’acte a eu lieu du vendredi 15 au samedi 16 novembre 2024.
La réalité est que l’opinion a salué la célérité qu’a fait l’objet le service de la police scientifique et technique. Cela va donc servir de leçons, pour les agents qui manqueront désormais l’observance du serment d’Hippocrate vis-à-vis des patients. Il est vrai, il faut beaucoup d’eau et de savon pour y arriver. Mais comme on dit, en toute chose, il faudrait commencer par un, ceux-là vont donc servir de leçons. Le département de la Santé et l’hygiène publique doit s’engouffrer dans cette brèche afin de soigner cette plaie, qui ternisse l’image de cette corporation.
A-Tchol pour Billetdujour.com