La plupart des embouteillages, voire des bouchons dans la ville de Conakry sont causés par les transactions des commerçants, des vendeurs, la clientèle le long des axes routiers. Mais aussi par le comportement de certains conducteurs et policiers. Les travaux d’entretien des routes en sont également des facteurs de blocages.
Dans la commune de Kaloum, le marché du Niger et celui de Yenguema constituent des goulots d’étranglement du trafic routier. Du matin au soir, ces endroits forment des bouchons qui donnent du fil à retordre aux usagers de route.
La commune de Matam connait aussi des occupations anarchiques de la voie publique, principalement au marché de Madina où stationnent des véhicules. Le mouvement incessant des personnes rendent la circulation difficile sur les routes du Niger et de l’autoroute.
Même cas de figure au marché de Bonfi et celui de Gbéssia. Les citoyens préfèrent plutôt ‘’sauter’’ les artères de séparation que de passer sur les passerelles. Un scénario que les conducteurs subissent avec colère. « La circulation est devenue très difficile en Guinée. Partout il y’a des embouteillages. On peut faire plus d’une heure sur un tronçon le soir. Tout ceci porte préjudice à nos consommations en carburant. C’est pourquoi certains préfèrent couper le tronçon en deux afin de s’en sortir », déplore Mohamed Sylla, conducteur de Taxi.
Il faut dire que Dixinn et une partie de Ratoma sont confrontées par les travaux de réaménagement et de bitumage et sans oublier les petits commerces qui empêchent aussi la fluidité de la circulation.
Dans la commune de Ratoma, les marchés de Taouyah, Kaporo, Koloma, Enco5 restent aussi des lieux où les usagers de la route se plaignent de l’embouteillage. « Après le carrefour de Hamdallaye, rien n’est prévu pour le stationnement et la route de Taouyah n’est pas comparable à celle du Prince par rapport à la largeur », explique un syndicaliste des transporteurs de la commune de Ratoma.
Matoto qui est la plus grande commune de la capitale, les marchés de Yimbayah, de Matoto et d’Enta sont les principales points noirs par rapport à la fluidité de la circulation routière. En plus des installations anarchiques des étalagistes en bordure de route, ces marchés sont envahis souvent par des immondices qui empestent piétons et conducteurs.
Coincée à l’arrière d’un taxi sur la route de Matoto, Mariam Soumah parait être à bout de souffle à cause de ces interminables embouteillages. « On peut faire plus de trois heures entre Kaloum et Enta à cause de l’embouteillage. Il y’a des carrefours où on ne voit presque pas de policiers. Parfois tu es épuisé avant de rentrer à la maison », se lamente-t-elle.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com