Les deux mois passés en France n’auront pas suffi à tirer Amadou Gon Coulibaly d’affaire.

En effet, le Premier ministre ivoirien était transféré d’urgence en France pour un « contrôle médical », selon le communiqué de la présidence y afférent. Après avoir été admis à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière et subi des soins appropriés, le Chef du Gouvernement ivoirien est rentré au bercail, ce jeudi 2 juillet. Ayant repris le service, ce lundi, le Premier ministre était heureux de retrouver ses collaborateurs. Aussi, a-t-il pris part au Conseil hebdomadaire des ministres, ce mercredi. Mais durant cette réunion gouvernementale, le PM Amadou Gon a été pris d’un malaise. Conduit d’urgence dans une clinique abidjanaise pour y être traité, le chef du Gouvernement rendra son dernier souffle, cet après-midi.

La rédaction d’Afrique,  Afriquesur7 et le site guinéen Billetdujour.com contesnées par cette nouvelle, présentent ses condoléances au Président de la République, à l’ensemble du Gouvernement, au RHDP dont il était le candidat, ainsi qu’à la famille biologique du défunt et à toute la Côte d’Ivoire. L’ex-Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est né en 1959, à Abidjan. Il était le fils de Gon Coulibaly, un ancien député ivoirien du temps de Félix Houphouët-Boigny. Cet homme d’ethnie Sénoufo s’est très vite intéressé à la politique. Pas étonnant puisque Péléfero Gbon Coulibaly, son arrière-grand-père, était le chef suprême des Sénoufos et un homme proche et allié du premier président Félix Houphouët-Boigny. Après des études à Yamoussoukro d’où il est sorti avec un diplôme d’ingénieur, il est recruté par Antoine Cesareo à la Direction et contrôle des grands travaux (DCGTx) en 1983.

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