Les épreuves de l’examen d’entrée en 7ᵉ année, session 2025, ont débuté ce jeudi 12 juin sur l’ensemble du territoire national.
À Coyah, le collège Plateau a accueilli le lancement officiel de cet examen. La cérémonie, présidée par le préfet de Coyah, le colonel Yaya Kalissa, s’est déroulée en présence des autorités préfectorales de l’éducation et du superviseur national de l’examen.
À l’issue du lancement, les responsables ont effectué une tournée dans plusieurs centres d’examen de la préfecture. Ils ont exhorté surveillants et candidats à travailler dans un climat serein, tout en veillant à lutter contre la fraude. Selon eux, ces élèves incarnent l’avenir du pays.
Le directeur préfectoral de l’éducation à Coyah, M. Lancinet Kaba, a précisé que cette année, 22 692 candidats se présentent à l’examen, dont environ 11 800 filles. Il a souligné que l’évaluation porte sur les matières étudiées tout au long de l’année scolaire. « Nous avons parcouru les différents centres et aucune irrégularité n’a été signalée. Nous espérons que les épreuves du brevet et du baccalauréat se dérouleront dans des conditions similaires. Grâce aux efforts du gouvernement, de nombreuses écoles à Coyah sont désormais clôturées, facilitant ainsi la surveillance des examens », a-t-il ajouté.
De son côté, le superviseur national de l’examen, Moussa Sacko, a salué les mesures mises en place par les autorités locales afin d’assurer le bon déroulement de cette session. Il a également rappelé que les surveillants ont été sensibilisés à leurs responsabilités. « Après l’atelier national, les recommandations ont été relayées aux surveillants afin qu’ils exercent leur mission avec calme et professionnalisme. Notre objectif demeure la restructuration et la refondation de l’État. C’est ainsi que les choses évoluent », a-t-il affirmé.
Enfin, le préfet de Coyah, le colonel Yaya Kalissa, a réitéré l’engagement des autorités à garantir le bon déroulement de l’examen. Il a insisté sur l’importance de ces élèves pour l’avenir du pays.
Alseny Sékou Sylla