La révélation a été faite par le président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne, CNOSCG, Dr Dansa Kourouma lors d’une conférence de presse qu’il a animée la semaine dernière .
L’activiste de la société civile a, à cet effet révélé plusieurs cas de détournements de fonds publics. Notamment, des fonds de l’Agence nationale de financement des collectivités locales, ANAFIC prévu  pour la construction des infrastructures à Beyla, une préfecture située au sud du pays, dans la région administrative de N’Zérékoré. « Le cas de Beyla, où, le détournement était à ciel ouvert, jusqu’à présent les infrastructures ne sont pas terminées. Là-bas, il y a un marché qui ressemble à une porcherie. On a poursuivi ce dossier jusqu’à l’Office de répression de la délinquance économique et financière, ORDEF. Je vais vous dire ce qui s’est passé.  La communauté de Beyla s’est mobilisée pour dire que l’entrepreneur est le petit-fils d’Almamy Samory Touré», a indiqué le président du CNOSCG, Dr Dansa Kourouma.
Dans la même veine, il a fait remarquer que les ressortissants de ladite  localité l’ont  instruit d’abandonner cette affaire. « J’ai répondu à la communauté par écrit : si, Samory Touré était vivant, il allait pendre son petit-fils, parce qu’il (Samory) avait pendu son propre fils pour avoir commis des bêtises aussi. Et maintenant on dit  son petit-fils a détourné l’argent du peuple, programmé pour une infrastructure destinée à la communauté, Samory allait tuer son petit-fils ».
Puis de déplorer l’acte de communauté de Beyla. « C’est elle qui devait porter garante pour poursuivre ce dossier, mais elle a désisté. Le dossier s’est arrêté là-bas.
Au ministère de l’Administration du territoire, qui était le maître d’ouvrage, c’était la panique générale dans la maison. Bien que nous avons démontré par a+b que l’argent a été détourné mais ça s’est limité en cours de chemin.»
Puis de conclure que : « La population de Beyla parle du petit-fils d’Almamy Samory Touré, c’est pourquoi, j’ai dit que pour lutter contre la corruption, l’opinion a un rôle crucial. Nous, acteurs de la société civile, notre travail est d’éveiller l’opinion et les appuyer en sourdine à formaliser des plaintes dans la lutte contre la corruption.»
Smantôlô Mampoty pour Billetdujour.com