En réponse à l’invitation du Gouvernement de la transition, des émissaires de l’ONU ont rencontré, ce vendredi 8 novembre 2024, les représentants des forces vives de Guinée.
Autour de la table, les délégués d’Antonio Guterres et les responsables des forces vives de Guinée, représentant l’ANAD, le FNDC et le RPG arc-en-ciel, ont échangé. Chaque représentant a tour à tour exposé ses préoccupations aux envoyés spéciaux de l’ONU.
Selon le porte-parole des forces vives, Dr Édouard Zoutomou Kpoghomou, vice-président de l’ANAD, la délégation de l’ONU a pris bonne note. « Nous avons abordé de manière générale les défis rencontrés sur le terrain concernant les progrès réalisés. Nous avons clairement exposé ces défis. Nous pensons que la délégation a pris bonne note et nous fera part de ses conclusions après consultation des autres entités.
Il est crucial de reconnaître que ce processus électoral ne concerne pas uniquement une partie. Nous avons souligné les obstacles auxquels les formations politiques font face. Par exemple, nous avons discuté des difficultés liées à l’organisation des élections dans certaines régions reculées, où l’accès aux infrastructures est limité. De plus, nous avons évoqué les problèmes de sécurité qui entravent la libre circulation des candidats et des électeurs, ainsi que les défis financiers auxquels sont confrontées les petites formations politiques pour mener leurs campagnes.
Il est essentiel de reconnaître ces réalités pour garantir un processus électoral inclusif et équitable. Nous avons indiqué à la délégation l’importance d’un climat de paix et de confiance pour permettre une intervention efficace. Cela inclut la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les participants au processus électoral et de promouvoir un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes. Nous avons également insisté sur l’importance de la transparence et de l’impartialité des institutions chargées de superviser les élections », a-t-il expliqué.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com