De tous les cinq continents, l’Afrique reste celui-là qui peine encore a réalisé quelques objectifs du développement durable. En dépit, des programmes des institutions de Bretton Woods: Banque mondiale et Fonds monétaire international, la majorité des populations des pays du continent africain est à un niveau d’extrême pauvreté. 

Cette situation met le continent dans un état de vulnérabilité. Les dirigeants de ces différentes nations sont ballottés par non seulement les grandes puissances individuellement pris, mais aussi et surtout par deux blocs antagonistes.

D’abord, le Groupe des 7, autrement G7, il se veut un groupe de discussions et de partenariat économique de 7 pays réputés en 1975 pour être les grandes puissances avancées du monde qui détiennent environ les 2/3 de la richesse nette mondiale: Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni.
Le groupe rassemble 7 des 10 pays avec le plus important PIB/Produit intérieur brut du monde, avec l’absence de la Chine qui occupe 2ème rang et de l’Inde qui occupe le 5ème rang en (2021).
L’autre regroupement géopolitique, s’appelle les BRICS en général ce sont des grands pays émergents. C’est un groupe de 9 pays qui se réunissent en sommets annuels: Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, les Émirats arabes unis, Éthiopie et l’Iran.
Il a vu le jour, le 16 juin 2009, avec pour principaux fondateur Russie, Inde, Chine, Brésil.
Dans cet antagonisme qui ne dit pas son nom, le continent africain et par ricochet les peuples africains prend des coups de la rivalité des deux blocs de plein fouet, ce qui malheureusement plomb les initiatives de développement.
Puisqu’au regard de bon nombre de spécialistes des questions géopolitiques. Les dirigeants africains, invités à ces instances, ne font que juste de la figuration. Et donc, la présence des présidents sud-africain, Cyril Ramophosa, et Abdel Fattah Al Sissi de l’Égypte ne changera pas grand chose. Toujours selon les observateurs la présence des deux chefs d’État africain au sommet de Kazan, en Russie, est une simple figuration, coloré le paysage géopolitique de BRICS.
Que faut-il donc entreprendre, afin de cesser d’être des béni-oui-oui non seulement des soi-disant grandes puissances de G7, mais aussi les grands pays émergents de BRICS. Ce qu’il faudrait donc entreprendre afin de cesser d’être la risée du monde, c’est simplement de former un bloc pour parler d’une seule voie et donc un seul interlocuteur sur toutes les initiatives: géopolitique, économique, droits humains…
A-Tchol pour Billetdujour.com