La Guinée pays précurseur des indépendances doit ce statut en grande partie à son leader Ahmed Sékou Touré. Le pays a décroché son indépendance le 2 octobre 1958. Le film du processus de cette indépendance en 7 dates. 
En 1945 : Ahmed Sékou Touré devient le secrétaire général du syndicat des postiers, le premier syndicat fondé en Guinée. En cette même année, la France exclut la Guinée de la zone franc pour éviter que la Guinée ne devienne un exemple dans le vaste empire colonial français.
En 1947 : il participe  à la fondation du Parti démocratique guinéen, antenne locale du Rassemblement démocratique africain (RDA), parti agissant pour la décolonisation de l’Afrique.
Entre 1951 et 1954 : il échoue à conquérir un siège à l’Assemblée nationale française lors des élections législatives.
En 1955 :  il est élu maire de Conakry.
En 1956 : il est élu  député lors de sa troisième participation sous la bannière du RDA, positions qu’il utilise pour lancer des critiques pointues au pouvoir colonial.
En 1957 : il organise l’Union générale des travailleurs d’Afrique noire, une centrale syndicale commune pour l’Afrique-Occidentale française.
2 octobre 1958 : Ahmed Sékou Touré proclame l’indépendance, quelques jours après avoir refusé par référendum d’intégrer le projet de « communauté » franco-africaine proposé par le général de Gaulle, dont l’objectif était de réunir les futurs pays indépendants dans une large communauté avec la Métropole. Dans une flamboyante déclaration, Sékou Touré avait répondu à De Gaulle : « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage. »
En janvier 1961, Sékou Touré, le « Père de l’indépendance » est élu président.
1958-1984 : Sékou Touré au pouvoir.
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