Ce jeudi, les membres de la Fédération guinéenne de boxe, FGB ont annoncé la date du congrès électif devant pouvoir meublé ladite instance sportive de boxe en Guinée. La salle de conférence de la maison de la presse située à Kipé dans la commune de Ratoma a servi de cadre.
« Crise à la Fédération guinéenne de boxe : La non tenue du congrès électif au 20 janvier 2022 entraîne la radiation de la Guinée de toutes les instances internationales de Boxe » a été le thème principal.
Pour le porte parole de la FGB, Amadou Tanta Diallo, ledit congrès électif prévu le 20 janvier prochain au stade du 28 septembre pourrait permettre à cet instance sportive guinéenne de boxe de rétablir le pont avec la Fédération internationale de la même discipline.
Pour rappel, cette faîtière de boxe a été suspendue depuis le 24 juillet 2018 à cause des combines, toute chose qui aurait amené à la FIB à mettre la FGB sur le banc des accusés.
Pour le porte-parole de la FGB, Amadou Tanta Diallo quatre raisons expliquent cet état de fait. « La première raison, la FIB, on évoque le refus de tenir de nouvelles élections. Pourquoi, parce que le congrès de 2016, les membres statutaires ont été mis à l’écart et aussi une preuve d’ingérence de la part du Comité olympique et sportif guinéen », a indiqué Amadou Tanta Diallo.
Poursuivant, il a souligné que la deuxième raison serait l’organisation de compétitions internationales sans tenir compte des règles techniques de compétitions édictées par la Fédération internationale. « Ça c’est lié au tournoi de 2018 organisé en Guinée, parce que ça n’a pas été organisé par la Fédération africaine de boxe, les arbitres qui ont officié ce tournoi, ce sont des arbitres guinéens qui n’ont jamais officié même dans une compétition nationale, parce que la Guinée n’organise pas de coupe nationale, ni le championnat. Donc ils n’avaient aucune expérience en la matière », a-t-il précisé.
Troisièmement, il a fait remarquer qu’à ce niveau que la FIB a évoqué la production de faux boxeurs sous les couleurs de certains pays africains:Togo et Nigéria lors du tournoi organisé en Guinée. « Parce qu’ils y auraient eu des boxeurs, qui ont boxé lors de ce tournoi sous les couleurs du Nigéria et du Togo. Le Nigéria a porté plainte auprès de la Fédération internationale pour dire qu’il n’a envoyé ni un athlète en Guinée encore moins un officiel, alors que leur drapeau a été défendu lors de ce tournoi. »
Concernant le quatrième motif, l’entraîneur de boxe a noté que ce dernier point parlait d’un stage: « Au niveau de l’Association internationale, les personnes qui sont censées donner de cours aux entraîneurs et arbitres, ils doivent être un entraîneur ou un arbitre du niveau trois étoiles, après cela passer un stage de certification lorsque tu es admis, parce que c’est sur la base d’une moyenne qu’on délivrera une certification et en ce moment tu es habilité à donner des cours à des entraîneurs et arbitres. Malheureusement, à Conakry il y a eu un arbitre Gabonais de niveau deux étoiles, Jean Aimé Bouassa, c’est lui a animé ce stage », a-t-il laissé entendre.
A la question de savoir, s’il a un appel à lancer aux nouvelles autorités des sports : « Dans cette histoire, il ne faut pas voir une personne ou un groupe de personnes, c’est l’intérêt national du pays qu’il faut regarder. Aujourd’hui la Guinée perd énormément, nous ne participons à aucune compétition officielle. Le groupe du colonel Moussa Moïse Kéïta participe à des tournois militaires, après ils disent qu’ils ne sont pas suspendus parce qu’ils participent à des compétitions internationales, alors que ce sont des compétitions militaires qu’ils participent », a-t-il lancé.
Vivement que les nouveaux maîtres du pays ne se laissent pas berner comme ce dont-on a assisté ces dernières années.
Richard TAMONÉ