En depuis des impacts positifs de la nouvelle technologie, notre société reste aujourd’hui  confrontée à des multiples problèmes  avec les tout-petits.  Ces derniers sont exposés à des vidéos   sexuelles et autres mauvaises pratiques.  Face à ces défis, la Plateforme  Activiste au But Commun était devant la presse ce jeudi, 23 juillet à la maison des journalistes sise  à Kipé dans la commune de Ratoma. « Lancement officiel de la campagne de sensibilisations sur les méfaits de la technologie numérique sur l’éducation des enfants »  a été le thème choisis par les conférenciers. 
Pour la circonstance, Kadiatou TOUNKARA, coordinatrice générale de ladite Plateforme des ONG  a soigné déplorer   la montée en flèche de certaines pratiques malsaines sur les réseaux sociaux  depuis trois mois. « Nous constatons avec un cœur meurtri la circulation d’une sextape faite par trois mineurs ayant des tranches d’âges de 9 à 11  ans.   Des enfants s’adonnent à des actes sexuels trop intenses, une attitude désolante, déplorable et pathétique qui nous a  interpellé et d’ailleurs à toucher à la sensibilité de toute l’Afrique particulièrement celle de la Guinée. »
En plus de la prolifération des sextapes, poursuit-elle,  des femmes sont de plus en plus dénudées sur la place publique. «  C’est au tour des enfants, des mineurs qui sont déjà les couches les vulnérables. Cette mauvaise pratique a commencé à battre le pavé dans de nombreuses sociétés, notamment celle africaine. Les enfants sont utilisés par des pédophiles pour assouvir à leurs sales besognes. Ils utilisent ces mineurs en leur obligeant d’une manière ou d’une autre à produire des vidéos sexuelles qu’ils rachètent pour satisfaire leurs besoins. »
Pour  la  coordinatrice générale de la Plateforme  Activiste au But Commun, cette pratique  doit être  prohibée et les acteurs doivent être traduits devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs faits.
Situant la responsabilité des parents,  Kadiatou Tounkara  d’affirmer : « Nous  constatons une très grande démission dans l’éducation parentale étant donné que la famille constitue la première institution éducative de la société, les parents doivent jouer un rôle primordial dans l’éducation et le suivie des enfants.»
Pour relever ce défis, notre conférencière  a estimé qu’en tant  qu’activiste de la société civile avec ses amis tous soucieux de la quiétude sociale et des dangers qui peuvent en découler  de cette technologie numérique, « avions jugé nécessaire de lancer une campagne de sensibilisation dans les cinq communes de la capitale et quelques préfectures pour informer les  éducateurs que la technologie numérique peut changer la donne pour nos enfants , et si elle est mal exploitée , elle pourrait avoir des conséquences néfastes sur la mentalité, dans ce cas,  ils auront toujours envie d’imiter tous ce qu’ils voient à la télévision , sur l’internet ou sur les réseaux sociaux. »
Clôturant son intervention, notre interlocutrice a lancé un appel aux personnes de bonne volonté et particulièrement à l’Etat, les  institutions à les  accompagner afin de freiner ce mal  qui impacte négativement l’épanouissement des enfants.

Aliou Diauné  pour Billetdujour.com