L’on se souvient le 21 mai dernier, le gouvernement de la transition, à travers le ministère de l’Information et de la communication a retiré les agréments des groupes de presse: Hadafo médias, Fréquence médias, Djoma médias. 
Un acte vivement désapprouvé par l’opinion. Ce mardi 18 juin 2024, une autre ong internationale: Reporters sans frontières qui a fendu un communiqué. Elle condamne la décision et invite la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, (CEDEAO) d’agir afin que nos confrères puissent reprendre leur travail.
Pour RSF le constat est que les autorités de la transition cherchent simplement à rétrécir le paysage médiatique guinéen. « Cette réduction au silence de plusieurs médias est dramatique, pour les journalistes et pour les citoyens privés de leur droit à une information plurielle. Face à la sourde oreille des autorités, nous interpellons la CEDEAO, afin qu’elle réagisse et épingle les autorités pour qu’elles cessent le harcèlement envers les médias concernés et protègent l’exercice du journalisme dans le pays », a-t-on lu.
Dans la même veine, l’Ong de poursuivre: « Nous demandons également une protection des responsables de médias et des acteurs de la presse qui sont à l’heure actuelle gravement menacés…. »
Smarboy Kataco Daré pour Billetdujour.com