En prélude de la célébration de la Journée internationale pour les Droits des femmes prévue lundi, 8 Mars, Madame Condé Marie Madeleine, directrice du préscolaire et fondatrice de la Crèche Sainte Anne s’est prêtée à nos questions. 25 ans dans l’éducation des Tout petits, confie que l’éducation des femmes est aujourd’hui le moyen le plus efficace de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes et de garantir l’entière participation de ces dernières dans le processus de développement socioéconomique. Lisez
Billetdujour.com : Que représente pour vous la date du 8 Mars ?
Mme Condé Marie Madeleine : C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Cet évènement est né en 1908. Lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer des heures de travail plus courtes, de meilleurs salaires et de droit de vote. Cette Journée internationale de la femme connue aussi sous le nom de JIF a été officialisée en 1977 pour devenir un événement annuel reconnu par les Nations unies (ONU). Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19‘’ est le thème de cette année 2021.
Quel regard portez-vous sur la place de la femme dans la société guinéenne ?
La femme étant le baromètre de la société africaine, sur le plan familial, elle est la première à se lever et la dernière à se coucher. Elle assure les tâches domestiques et les soins familiaux ce qui peut avoir un impact sur les possibilités d’emploi.
Selon vous, comment la femme guinéenne doit s’affirmer davantage ?
C’est d’agir sur son éducation. L’augmentation du niveau d’instruction permet aux filles, futures mamans d’avoir une assurance de soi, de se départir des préjugés, de sa propre vie, d’améliorer sa qualité de vie, de prendre conscience de ses droits et d’être en mesure de les défendre. Ensuite, d’accroître leur possibilité d’exercer un emploi rémunérateur et par là d’avoir une autonomie financière permettant d’avoir le pouvoir de décision ; elles discernent mieux les avantages d’éduquer leurs enfants.
Dans la recherche de l’autonomisation, la Guinéenne doit se lancer dans l’entreprenariat facteur sûr de création de l’emploi, être animées de l’esprit de leadership pour pouvoir occuper des postes de responsabilité à tous les niveaux de l’appareil gouvernemental et autres.
En tant que mère de famille et éducatrice, comment se passe l’organisation ?
Personnellement, je n’ai pas de difficulté. C’est pour vous dire que je m’en sors bien. Je suis une habituée. Vous imaginez plus de 25 ans dans une activité. Ma carrière est d’aider les femmes qui travaillent mais qui sont en difficultés de gérer leurs enfants.
Pour l’épanouissement de la couche féminine, quel message avez-vous à l’endroit des autorités guinéennes ?
C’est d’appeler les autorités de continuer les efforts consentis dans l’épanouissement des femmes tout en respectant la parité au niveau des quotas entre hommes et femmes. En plus, encadrer, appuyer financièrement les programmes des femmes à travers les ONG, associations, coopératives, …
Moubaillo Diallo pour Billetdujour.com
Cet évènement est né en 1908. Lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer des heures de travail plus courtes, de meilleurs salaires et de droit de vote. Cette Journée internationale de la femme connue aussi sous le nom de JIF a été officialisée en 1977 pour devenir un événement annuel reconnu par les Nations unies (ONU). Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19‘’ est le thème de cette année 2021.
Quel regard portez-vous sur la place de la femme dans la société guinéenne ?
La femme étant le baromètre de la société africaine, sur le plan familial, elle est la première à se lever et la dernière à se coucher. Elle assure les tâches domestiques et les soins familiaux ce qui peut avoir un impact sur les possibilités d’emploi.
Selon vous, comment la femme guinéenne doit s’affirmer davantage ?
C’est d’agir sur son éducation. L’augmentation du niveau d’instruction permet aux filles, futures mamans d’avoir une assurance de soi, de se départir des préjugés, de sa propre vie, d’améliorer sa qualité de vie, de prendre conscience de ses droits et d’être en mesure de les défendre. Ensuite, d’accroître leur possibilité d’exercer un emploi rémunérateur et par là d’avoir une autonomie financière permettant d’avoir le pouvoir de décision ; elles discernent mieux les avantages d’éduquer leurs enfants.
Dans la recherche de l’autonomisation, la Guinéenne doit se lancer dans l’entreprenariat facteur sûr de création de l’emploi, être animées de l’esprit de leadership pour pouvoir occuper des postes de responsabilité à tous les niveaux de l’appareil gouvernemental et autres.
En tant que mère de famille et éducatrice, comment se passe l’organisation ?
Personnellement, je n’ai pas de difficulté. C’est pour vous dire que je m’en sors bien. Je suis une habituée. Vous imaginez plus de 25 ans dans une activité. Ma carrière est d’aider les femmes qui travaillent mais qui sont en difficultés de gérer leurs enfants.
Pour l’épanouissement de la couche féminine, quel message avez-vous à l’endroit des autorités guinéennes ?
C’est d’appeler les autorités de continuer les efforts consentis dans l’épanouissement des femmes tout en respectant la parité au niveau des quotas entre hommes et femmes. En plus, encadrer, appuyer financièrement les programmes des femmes à travers les ONG, associations, coopératives, …
Moubaillo Diallo pour Billetdujour.com