Le président du mythique Club Hafia FC, Kerfalla Person Camara a fait ce déballage lundi à l’occasion du point de presse qu’il a animé pour présenter le nouvel entraineur choisit pour les verts et blancs de Hafia.
Pour la circonstance, le manager Kerfalla Person Camara n’a pas échappé à certaines préoccupations des hommes de médias liées à la gestion des instances du football guinéen. « J’avais dit au président de la Fédération guinéenne de football que je n’approuve pas que les gens se promènent avec de sacs d’argent pour aller payer nos joueurs. Je dis non, je lui ai dit que nous avons des banques commerciales aujourd’hui qui ont la possibilité de donner des cartes de crédits à l’instant où tu ouvres ton compte bancaire une semaine après, en fonction de l’efficacité du manager qui vient discuter avec les banques.»
Dans la même veine, KPC de faire remarquer que : « J’ai demandé que les licences soient remises de la fédération guinéenne de football à la Ligue guinéenne de football. Que la ligue vérifie, si les licences qu’elles avaient transmises aux clubs, qu’effectivement que ce sont ces licences qui sont revenues. Et la ligue retourne à la Fédération qui est la seule instance dirigeante du football guinéen. La Fédération également revérifie à son tour, si lesdites licences qu’elle avait remise au départ, ce sont les même licences. C’est cette gestion transparente que je voulais y mettre au sein de la ligue. Mais ils (les membres de la Fédération, Ndlr ) m’ont fait comprendre que moi, je veux jouer le rôle de la Fédération. Pendant que des rumeurs couraient qu’il y a certains clubs qui avaient 33%, d’autres 50% voire 70% », a déclaré le président du football de Hafia 77.
Le PD G de GUICOPRESS de préciser qu’il n’avait pas apprécié cet état de fait. « Je voulais que la ligue soit indépendante, que le statut soit modifié par les gens qui doivent gérer cela. Et qu’on donne le pouvoir à la ligue guinéenne de football comme ça se fait ailleurs. La Fédération est l’organe dirigeant du pays, mais que la ligue ait le pouvoir de sanctionner un arbitre, de participer au choix des arbitres et que ces mêmes arbitres soient mis dans de conditions qui les permettent de décider sereinement. Lorsque, je n’étais pas compris, j’ai démissionné ».
Mamy Régui pour Billetdujour.com