L’on se souvient, le ministre des Télécommunications et de l’économie numérique, porte-parole du gouvernement de la transition, Ousmane Gaoual Diallo avait recemment déclaré dans un de ses speechs que l’Internet n’est pas un droit. Visiblement la donne a changé parce que jeudi 11 janvier 2024, le même Ousmane Gaoual Diallo a laissé entendre sur le plateau de la RTG/Koloma que très rapidement ce qui n’est pas droit pour les Guinéens pourra l’être très rapidement.
Comme pour dire, les maîtres du moment le machin Internet est un mal, mais il est aussi nécessaire surtout ce XXIème siècle. »… On a besoin de ces ressources pour développer la connectivité et donc il y a une réalité économique. À côté de la réalité sécuritaire, il y a une réalité économique qui est là et après tout, nous sommes un pays, nous devrions avoir des applications que nous contrôlons et gérons, non pas pour limiter et empêcher de quelque liberté que ce soit. Mais l’Etat doit pouvoir aussi contrôler et gérer l’ensemble des applications dans le pays », a déclaré le porte-parole du gouvernement de la transition, Ousmane Gaoual Diallo.
À la question du présentateur du JT de la RTG/Koloma: à quand, cela va prendre fin?
« Des tests très importants sont en train d’être faits. Cela entraînent des désagréments que nous comprenons, mais très rapidement, cela va être derrière nous. Les gens vont retrouver les usages habituels et normaux des applications sur Internet. Les dommages sont là, ils touchent tout le monde. L’Etat guinéen perd beaucoup d’argent parce que les applications d’échange interbancaires, d’édition de passeports, de cartes d’identité… Tout est perturbé, même les ambassades, l’aide publique, il y a des entreprises qui ne vivent que de ça, le système d’enseignement à distance. Nous faisons essentiellement le travail avec beaucoup d’efforts pour que tout ceci soit derrière nous rapidement. »
Puis le ministre des Télécommunications et de l’économie numérique de rassurer ses compatriotes sur le droit à l’Internet en ces termes: « Rassurez-vous que les Guinéens vont retrouver l’usage habituel de ces réseaux sociaux, mieux maîtriser pour que chacun puisse jouir de sa liberté sur ces segments. »
Pour moults observateurs la junte militaire a lâché prise. Selon eux, la pression interne, tout comme à l’extérieur est si forte qu’elle n’en peut plus supporter les coups.
A-Tchol pour Billetdujour.com