Bien que les internautes guinéens sont plus ou moins resiliant par rapport au service décadent que fournit les différentes entreprises de la place  notamment de téléphonie, ce, depuis belle lurette. Ces derniers temps, la fourniture de l’accès à l’internet est devenue criard, un vrai parcours du combattant. C’est le moins qu’on puisse dire ou écrire. 

Le gros hic dans tout ça, est qu’aucune once d’explication n’est fournie par des opérateurs de téléphonies suite à la dégradation notoire des services. Et derrière, il ne faudrait surtout pas compter sur les services de l’État guinéen qui régulent ce secteur des télécommunications. Qui pourtant très  habile à brouiller ou perturber les fréquences des radios ou la connexion.
Quid des Ong fantoches, qui se disent souvent de parler au nom des consommateurs guinéens. Dans d’autres cieux, ce sont ce genre d’organismes  qui sont des maillons forts pour redresser la courbe lorsqu’elle à tendance à fléchir.
Bien malheureusement chez nous en Guinée, les pouvoirs publics connaissant le manque de probité morale de certains  acteurs de la société civile guinéenne, joue le cache-cache afin de pouvoir faire  taire ces derniers. Au grand dam des citoyens. Ce qui fait que, la société civile n’existe presque pas. Toute chose, qui donne libre cours à tous ces manquements constatés ci et là.
Au-delà de tout, et les opérateurs de téléphonie, et l’État guinéen ont l’obligation de dire aux populations ce qui va ne pas.
L’on ne dira jamais assez que le service rendu de ces dernières, en commençant par les simple appels, entre clients d’un même opérateur de téléphonie, la conversation, bon sang, bon Dieu, c’est la croix et la bannière. Quant à l’accessibilité à l’internet, c’est autre chose. Ceux qui tirent l’épingle du jeu à travers le net sont mieux placés pour en décrire la situation qu’ils vivent. Pour franchir la barrière de l’autre côté du monde de la connexion, il faudrait attendre que le fournisseur se décarcasse et lorsqu’il y parviendra, il t’enverra un simple sms pour s’en excuser des désagréments causés par l’interruption de son service. Un point et à la ligne: pas plus.
Les achats effectués par la clientèle et autres désagréments rien et rien n’est pris en compte par l’opérateur. Et ça passe comme une lettre déposée à la poste.
Et ce n’est pas la saison des pluies qui va arranger la situation. Simple mouvement de nuages, la connexion est perturbée du coup.
A quand pourrait-on sortir dans ce labyrinthe? Loin d’avoir la prétention d’y répondre. Mais il faut dire que ce labyrinthe a, encore de beaux jours devant lui dans ce pays.
Smantôlô pour Billetdujour.com