Il s’agit bien d’un autre Guinéen, la soixantaine  dont le seul crime de lège majesté a consisté à défendre son opinion politique.
Il faut le rappeler  que Abdoulaye Lamine Barry  dont on parle dans cette plume de désolation, a quitté la Guinée précisément en 2019, sous l’ancien président Alpha Condé. Pendant la période de lutte contre le 3ème mandat du régime d’alors,   menée par le Front national pour la défense de la constitution ( FNDC) et une grande partie de la classe politique guinéenne dont M. Barry est issu.
Traqué à l’époque pour être mis en prison comme les figures emblématiques du FNDC   dont entre autres : Oumar Sylla Alias Foniké Mangué, Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Cellou Baldé pour ne citer que ceux-ci. Abdoulaye Barry n’aura finalement la vie sauve en partant vivre ailleurs, en l’occurrence au Canada.
Loin de sa partie mère, loin des siens, alors que les nouvelles autorités à la tête du pays depuis plus de deux ans, suite au coup d’Etat mené par le Colonel Mamadi Doumbouya, ont promis tambours battants de mettre fin aux erreurs du passé.
Sauf que malheureusement, les fautes du passé ont encore la peau dure sous cette nouvelle conduite dont tout le pays considérait comme un salut.
Les fautes du passé qui n’ont pas permis au pays de bouger pour se placer parmi les pays en voie de développement.
Peut-on dire que Monsieur Barry a fait bien de quitter le pays ?
Nous sommes en mesure d’y répondre par l’affirmative sans difficultés. Étant donné que l’un des frères d’Abdoulaye Lamine Barry s’est fait tuer par les forces de l’ordre à cause de son opinion politique, et cerise sur le gâteau d’autres guinéens continuent à se faire tuer encore aujourd’hui.
Le chat échaudé craint l’eau froide.
Binta Wann