Les Institutions du Bretton Woods, notamment le Fonds le monétaire international, FMI vient de s’atteler sur la situation macroéconomique de la Guinée. Le moins qu’on puisse dire ou écrire, c’est que tous les voyants sont au rouges.  Aux dires de FNDC, ces injonctions auprès de ladite Institution ont payées quelques part et appelle les citoyens à la vigilation.

Voici l’integralité dudit communiqué

Le FNDC informe le peuple de Guinée que le 30 Juin 2021, le FMI a publié les conclusions de sa principale évaluation de l’économie guinéenne (dénommée consultations de l’article 4).

Les conclusions de cette évaluation de l’institution de Bretton Woods confirment les informations fournies par le FNDC les mois passés, notamment en matière de mauvaise gouvernance et de conséquences du coup d’état constitutionnel du dictateur Alpha Condé sur les finances publiques et l’économie guinéenne.

En effet, comme dénoncé dans les communiqués antérieurs du FNDC, le dictateur Alpha Condé et son clan ont dévalisé la Banque Centrale, détourné les recettes minières et augmenté les taxes dans le seul but de financer le projet maléfique du troisième mandat. Toutes ces informations sont confirmées par l’évaluation du FMI.

L’évaluation du FMI commence par signaler que la BCRG n’a pas été capable de respecter son objectif d’inflation d’un chiffre, avec un taux qui a atteint les deux chiffres pour se situer à environ 12%. Les Directeurs du FMI ont insisté sur la nécessité de stopper la hausse des prix, notamment en demandant à l’État de rembourser les prêts contractés auprès de la BCRG qui, on le rappelle, avait été obligée d’utiliser la planche à billet pour financer le troisième mandat.

Ces emprunts combinés avec des contrats gré à gré ont explosé la dette publique qui a dépassé les 43% du PIB, notamment en raison du « large emprunt » du projet de Souapiti qui a été signé sans aucun appel d’offre.

Le FMI prévoit des jours plus sombres pour la Guinée, en raison d’une baisse des appuis financiers des donateurs (qui ne veulent plus fréquenter le dictateur de Conakry) et l’intensification des tensions géopolitiques. Ainsi, les Directeurs du FMI ont souligné l’urgence de renforcer la mobilisation des ressources internes, notamment dans le secteur minier en appliquant le code minier aux nouveaux contrats et en minimisant les exonérations fiscales.

Le FMI prévoit une hausse plus que prévue de la production minière en faveur des entreprises étrangères et leurs complices du régime en place. Pour preuve, pendant que les recettes minières de l’État n’augmentent pas parallèlement à l’exploitation minière, toutes les infrastructures nécessaires à l’exploitation de nos mines sont construites dans des délais raisonnables (chemin de fer, ports, routes) dans le but de drainer le maximum de ressources, tandis que les infrastructures qui doivent faciliter la vie des populations prennent des années sans voir le jour (les routes Conakry – Kindia, ou Conakry – Kankan et N’Zérékoré sont encore impraticables).

Enfin, un autre point hyper important indiqué par le rapport du FMI, et qui épingle ce régime de mensonge, est l’absence totale de toute mention relative à la subvention de produits pétroliers. En effet, ce que le FMI a demandé à l’État est la suppression des subventions accordées plutôt au secteur de l’énergie. Contrairement à son rapport précédent dans lequel le FMI a demandé l’ajustement des prix à la pompe (ce qui ne veut pas dire qu’il y avait subvention), l’institution internationale n’a fait aucune mention du carburant dans le présent rapport.

Le FNDC invite le peuple de Guinée à rester mobilisé pour la restauration de la démocratie tout en refusant de payer la facture salée du troisième mandat du dictateur Alpha Condé

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 02 juillet 2021.