Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Bachir Diallo est visiblement un commis de l’Etat qui connaît la mission régalienne lui a assigné. C’est le moins qu’on puisse dire ou écrire.

L’une de ses décisions qui ne s’est pas passé inaperçue aux yeux de l’opinion reste celle d’avoir casser dans l’oeuf l’orgueil d’un simple agent américain qui outrepassait ses limites.

A en croire, le ministre Bachir Diallo comme bon nombre de pays, les Etats Unis ont un agent de renseignements sur le territoire, cela dit-il pour lutter contre le terrorisme international. « C’est pour cela, l’agent de renseignements américain est emmené ici », a indiqué le ministre guinéen de la sécurité.
Ainsi, cet agent de l’Oncle Sam travaille avec les services de renseignements guinéens. « Qu’est-ce qui arrive? c’est cet agent de renseignements américain qui donne directement des ordres au premier responsable du ministère de la sécurité et de la protection civile guinéenne, pour aller en mission le long des frontières guinéo-maliennes. Lorsque le directeur des renseignements m’a dit qu’il allait au Mali et que c’est l’agent américains qui l’envoi et parallèlement, il avait une mission que je l’avait confié dans cette zone et à Gaoual. Je lui ai dit de me faire venir ledit agent de renseignements. Arrivée, je l’ai demandé quel est le cadre qui le permet de donner directement des instructions au premier responsable de renseignements du ministère de la sécurité et de la protection civile. Est-ce qu’il a des actes ou des accords, une entente ou un mémorandum. Il n’en avait pas. Et comme, il n’avez pas, je lui ai dit que nous allons établir une convention et que c’est cette convention qui servira de cadre entre lui et nous. Tout en le signifiant qu’il n’a pas de l’ordre à donner aux services de renseignements, s’il veut le faire désormais qu’il passe par le ministre de la sécurité et de la protection civile, si c’est un intérêt partagé, on décidera comment, on va le faire », a-t-il d’office intimé à l’américain.
L’agent, a-t-il dit, se croyait supérieur même au ministre de la sécurité et de la protection civile. « Est-ce qu’on peut aller jusqu’à nous banaliser? Un simple agent donne des instructions à un directeur de renseignements. Il vient voir le ministre  et se permette d’adopter un comportement anormal », a dénoncé le chef de département des hommes en tenue noire.
Il fait remarquer que c’est cet état de fait qui explique que ces derniers sont mieux informé de ce qui se passe sur le territoire guinéen. « Il faut arrêter ces pratiques », a martelé Bachir Diallo.
Kabatcha pour Billetdujour.com