Ce vendredi, le chef du département de l’Agriculture et de l’Elevage, Mamoudou Nagnalen Barry a animé une conférence de presse au siège du porte-parolat du Gouvernement de la transition. Il est , à cet effet revenu non seulement sur l’attention que porte les autorités de la transition au secteur agricole, mais aussi les résultats obtenus à mi-parcours, ce, grâce à la politique de refondation verte prônée a-t-il indiqué par le chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya.
Dans son intervention de circonstance, le ministre Barry, a fait savoir que depuis le 5 septembre 2021 son Département est en train d’opérer un changement radical, non seulement au niveau de son fonctionnement, mais aussi au niveau des activités sur le terrain. Et de renchérir que résultat obtenu grâce à une concentration sans précédent des ressources de l’État sur le secteur agricole. »Les deux dernières années, jusqu’à maintenant, le budget du secteur est parti d’environ 600 milliards à plus de 1900 milliards. Ce qui fait une augmentation de plus de 100% en moins de deux ans. Ça, c’est presque du jamais vu dans l’histoire budgétaire de notre pays et cela traduit aussi la volonté du président de faire du secteur rural, une priorité absolue pendant et après la transition. Ces ressources ont permis au ministère de l’Agriculture et de l’Elevage d’adopter une stratégie bâtie autour des anciens diagnostics qui ont été faits et aussi d’un diagnostic qui a été effectué au lendemain du 5 septembre 2021. Toutes ces stratégies sont inscrites dans le cadre de la refondation verte, qui s’articule autour de 5 axes: l’accès à la mécanisation; l’accès aux intrants; l’accès à l’information à travers les conseils agricoles; l’accès aux infrastructures y compris des infrastructures d’aménagement des pistes rurales, des infrastructures de conditionnements et enfin l’accès aux financements », a déclaré Mamoudou Nagnalen Barry.
Poursuivant, il a précisé que cette année 2023, dans le cadre de la refondation verte, un bon nombre d’engins mécaniques a été mis en service mais également d’importantes quantités d’intrants, de ressources financières mise à la disposition des producteurs.
Plus loin, le ministre Nagnalen d’être plus explicite sur le budget alloué à son Département. Selon lui, ledit budget a triplé, une partie est allouée pour le fonctionnement et une autre à l’investissement. « Le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage est actuellement l’un des trois ministères ayant le plus grand budget d’investissement. Notre budget d’investissement est deux fois plus grand que le budget de fonctionnement. Donc les ressources additionnelles allouées au ministère vont aux investissements et non au fonctionnement », a-t-il fait remarquer.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com