Ledit trafiquant a été présenté à la presse ce lundi. A en croire, les Services spéciaux de la lutte contre la drogue et du crime organisé, ce sont 500 grammes qui auraient été dissimilés dans les ampoules afin de pouvoir tromper la vigilance des agents de sécurité. Le colis a été embarqué à partir à Dubaï (Arabe Saoudite), il a par la suite dit-on transité par la République de l’Ouganda avant d’être repéré par les douaniers guinéens. Il était destiné à Okoumba Stanley de nationalité nigériane est installé depuis 2003.
«Le présumé trafiquant a été consulté par un de ses compatriotes qui lui a dit qu’il y a une Guinéenne qui fait des voyages souvent, que c’est elle qui enverrait le colis. Ainsi c’est comme ça que M. Stanley qui est présentement sous notre contrôle a accepté de donner son numéro à son compatriote Nigérian pour donner à la femme guinéenne. Et quand la femme est partie, elle a effectivement expédié le colis composé d’ampoules. Nous avons retrouvé de la cocaïne », a expliqué le commissaire divisionnaire, Ibrahima Kalil Camara.
Interrogé, le présumé trafiquant affirme que ledit colis lui était destiné, mais ignorait son contenu. « Il m’a dit que quand ça va venir, je vais aller faire sortir à l’aéroport et garder pour le copain d’Aïssatou jusqu’à son arrivé. Donc quand on m’a téléphoné que son colis est venu, je suis parti chercher. Et, par la suite, les douaniers ont ouvert et constaté dans les ampoules quelque chose, mais moi je ne connais pas », a rejeté l’accusé Okoumba Stanley.
Selon les officiers de la sécurité guinéenne, les enquêtes se poursuivent afin de retrouver les complices.
Jocelyne Katom pour Billetdujour.com