La capitale guinéenne n’est pas seulement la seule ville à connaître la mutation au niveau du transport en commun. Certains centres urbains de l’intérieur du pays sont en train également d’enregistrer les engins de trois roues, à l’image de la commune urbaine de Kindia. 
Dans cette localité de Kania, cette mutation est beaucoup appréciée par passagers, au point de réduire  dans leurs courses les déplacements avec des engins à deux. « J’attends les tricycles, bien que les autres motos à deux roues sont présentes. Moi, je préfère désormais emprunter les trois roues que les autres motos, parce que les conducteurs des deux roues filent et sont imprudent donc tu restes exposer aux accidents à tout moment. Mais les nouveaux, ça ne tombe pas vite et tu es tranquillement assis», a confié Abdoulaye Diallo.                               De son côté, Marie Louise Camara de faire remarquer que lesdits tricycles sont confortables, sécurisés. « En plus, lorsque, je suis dans le tricycle, je ne me soucie pas de l’accident. Les conducteurs roulent prudemment, contrairement aux autres motos de deux roues. Donc moi, je les préfère maintenant ça.»
Il convient de signaler que certains observateurs se posent tout de même la question de savoir, si sur certains axes lesdits tricycles doivent se comporter dans la circulation comme les engins de deux roues. Pour eux, certaines artères, notamment de la ville de Conakry ne permettent d’avoir deux à trois fils dans la circulation.
Michel Sion Tonkô pour Billetdujour.com