Le commissaire, Aboubacar Fabou Camara a brillé par son absence. C’est suite à la requête de deux activistes du Front national pour la défense de la Constitution, FNDC : Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo qu’une procédure a été ouverte au Tribunal correctionnel de Dixinn.
A en croire, l’avocat des plaignants, à deux reprises le directeur central de la police judiciaire, le commissaire, Aboubacar Fabou Camara a brillé par son absence.
Ces deux activistes messieurs Koundouno et Diallo disent être victimes du cadre de la police nationale. « Je dois vous rappeler que c’est une citation à la requête de Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo. Donc ce sont les deux personnes qui ont décidé de mettre en mouvement l’action publique. Le commissaire, Aboubacar Fabou Camara et son lieutenant Mohamed Lamine Simankan ont été cités de façon régulière par voie d’huissier à deux reprises. Et à deux reprises, les deux n’ont pas daigné de comparaître par devant le Tribunal correctionnel de Dixinn.
En la matière et conformément aux articles 478 et 479, le Tribunal a la possibilité dans l’hypothèse où le prévenu cité de façon régulière ne comparaît pas, de décerner mandat d’amener, arrêt voire de dépôt. C’est ce que le Tribunal a fait et c’est à bon droit que cela a été fait », soutient l’avocat de la partie civile, Me Pépé Antoine Lama.
Il explique par la suite que lorsqu’un citoyen est invité à comparaître par devant une juridiction, que ce dernier a l’obligation de comparaitre. «Lorsque vous ne comparaissez pas, vous ne fournissez pas d’excuses valables, le Tribunal est bel et bien dans ses droits de décerner un mandat », dit-il.
A la question de savoir si la procédure administrative a été respectée. Me Pépé de préciser que la procédure administrative ne doit prendre le dessus sur la loi. « C’est une mauvaise pratique qui consiste à dire que toute convocation ou toute citation à l’endroit d’un homme en uniforme doit d’abord passer par sa hiérarchie. Ces personnes ne sont pas au-dessus de la loi. Dans le cadre de Fabou, la citation a été servie à sa direction dans un premier temps. Quand il a reçu la citation, il a demandé à l’huissier d’aller servir la citation à la direction générale de la police nationale, cela a été fait, l’huissier s’est conformé à cette pratique, il a déposé la citation à la direction générale de la police nationale. Et quand il était question de reprogrammer le dossier, la même procédure a été respectée. Fabou sait, il a pris connaissance de cette citation, il avait l’obligation de comparaître seul ou en compagnie de ses avocats pour se défendre. Il le savait, il ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de procédure ouverte contre lui. La loi est la loi, nul n’est au-dessus de la loi, elle est faite pour tous et elle doit s’appliquer de la même manière », fait-il remarquer.
Richard TAMONE pour Billetdujour.com
A en croire, l’avocat des plaignants, à deux reprises le directeur central de la police judiciaire, le commissaire, Aboubacar Fabou Camara a brillé par son absence.
Ces deux activistes messieurs Koundouno et Diallo disent être victimes du cadre de la police nationale. « Je dois vous rappeler que c’est une citation à la requête de Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo. Donc ce sont les deux personnes qui ont décidé de mettre en mouvement l’action publique. Le commissaire, Aboubacar Fabou Camara et son lieutenant Mohamed Lamine Simankan ont été cités de façon régulière par voie d’huissier à deux reprises. Et à deux reprises, les deux n’ont pas daigné de comparaître par devant le Tribunal correctionnel de Dixinn.
En la matière et conformément aux articles 478 et 479, le Tribunal a la possibilité dans l’hypothèse où le prévenu cité de façon régulière ne comparaît pas, de décerner mandat d’amener, arrêt voire de dépôt. C’est ce que le Tribunal a fait et c’est à bon droit que cela a été fait », soutient l’avocat de la partie civile, Me Pépé Antoine Lama.
Il explique par la suite que lorsqu’un citoyen est invité à comparaître par devant une juridiction, que ce dernier a l’obligation de comparaitre. «Lorsque vous ne comparaissez pas, vous ne fournissez pas d’excuses valables, le Tribunal est bel et bien dans ses droits de décerner un mandat », dit-il.
A la question de savoir si la procédure administrative a été respectée. Me Pépé de préciser que la procédure administrative ne doit prendre le dessus sur la loi. « C’est une mauvaise pratique qui consiste à dire que toute convocation ou toute citation à l’endroit d’un homme en uniforme doit d’abord passer par sa hiérarchie. Ces personnes ne sont pas au-dessus de la loi. Dans le cadre de Fabou, la citation a été servie à sa direction dans un premier temps. Quand il a reçu la citation, il a demandé à l’huissier d’aller servir la citation à la direction générale de la police nationale, cela a été fait, l’huissier s’est conformé à cette pratique, il a déposé la citation à la direction générale de la police nationale. Et quand il était question de reprogrammer le dossier, la même procédure a été respectée. Fabou sait, il a pris connaissance de cette citation, il avait l’obligation de comparaître seul ou en compagnie de ses avocats pour se défendre. Il le savait, il ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de procédure ouverte contre lui. La loi est la loi, nul n’est au-dessus de la loi, elle est faite pour tous et elle doit s’appliquer de la même manière », fait-il remarquer.
Richard TAMONE pour Billetdujour.com