Il a fait cette déclaration ce jeudi, au cours de la conférence qu’il a animée où il a répondu à plusieurs questions, notamment celles liées à la fermeture de certains médias. « Il y a un certain nombre d’organes de presse, trois, je crois, dont les agréments ont été retirés et dont les motivations ont été bien exprimées. Cependant, il ne faut pas réduire la presse guinéenne à ces incidents. Hier, en France, les chaînes C8 et NRJ 12 ont perdu leurs agréments (en réalité, les candidatures de C8, la chaîne la plus sanctionnée de la télévision française, et de NRJ12 n’ont pas été retenues par l’Arcom pour la réattribution des fréquences TNT en 2025, NDLR). Cela s’est produit parce qu’un journaliste a tenu des propos que le gouvernement et les autorités françaises ont jugé inacceptables. D’ailleurs, l’une des chaînes a été frappée d’une amende de 7,5 millions d’euros. Cependant, on ne peut pas parler de crise majeure entre la France et la presse.

Chaque État régit le fonctionnement des organes de presse dans son pays. Il est donc essentiel d’éviter de s’approprier des arguments qui sont développés uniquement pour détruire l’image. Vous exercez votre métier librement. Certains d’entre vous sont très critiques vis-à-vis de ce que nous faisons, mais cela reste dans le cadre d’une critique légitime et normale. Il est donc important de ne pas s’approprier des arguments qui sont développés uniquement dans le but de nuire à l’image », a soutenu le ministre porte-parole du Gouvernement.

Binta Wann pour Billetdujour.com