Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Mamadou Cellou Dalein Diallo, chef du principal force d’opposition du pays ces dernières années est en cheval pour défendre les idéaux de la démocratie et le respect des engagements pris. Tout comme en 2020, contre le Troisième mandat d’Alpha Condé. Cellou a en face d’autres lieutenants du chef, décidés à ne plus suivre le chemin du salut.
« Il faut savoir que la junte a renié tous ses engagements qui étaient au nombre de trois : protéger les libertés publiques et les droits humains, favoriser le retour à l’ordre constitutionnel par des élections transparentes et inclusives, et la non-participation des membres de la transition aux élections. Ça a suscité une certaine confiance et un soutien de la population. Or, tous ces engagements sont trahis aujourd’hui », a fait remarquer le président de l’UFDG.
De l’autre côté, le porte parole du gouvernement de la transition, Ousmane Gaoual Diallo, visiblement le disque du retour à l’ordre constitutionnel est rouillé. Et donc des engagements pris du maître des lieux face au peuple de Guinée ne sont plus à l’ordre du jour. Pour Gaoual, la candidature du général Doumbouya est une évidence. Plus loin, il a ajouté qu’ils ont besoin de la rigueur pour assurer la continuité des réformes.
À vous de juger finalement ces deux responsables de bord différent. Le premier qui veut amener au chef de la junte de respecter sa parole donnée et l’autre, qui voudrait l’amener à reprendre sa parole, que d’aucuns même ont renchéri, sa parole de soldat.
M’Boye pour Billetdujour.com
