Le 66ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance a été célébré mercredi 2 octobre sur l’ensemble du territoire national et dans certains pays amis de la République de Guinée. À Simbaya, un quartier de la commune de Ratoma, certains membres de la Fondation Marie Ivonne pour l’humanitaire et les femmes de ladite circonscription ont fêté cette journée commémorative en apothéose. Elles étaient en fête chez la présidente Marie Ivonne. Elles étaient vraiment à la fête. Dans leurs uniformes et ont pris rendez-vous chez leur présidente et maman pour partager la joie d’entendre et de vivre cette date historique qui fait de nous des hommes fiers de vivre. Ici, c’était manger, danser et raconter des histoires. 2 octobre 1958, 2 octobre 2024, soit 66 ans que la Guinée a savouré la fierté de se mouvoir et de vivre comme bon lui semble.« Je souhaite à la Guinée une bonne fête de l’indépendance. Je souhaite également honorer les pionniers de la Guinée. Bonne fête et merci. Nous avons obtenu l’indépendance. Je souhaite une bonne fête à nos mamans pionnières qui ont tenu pendant 30 jours pour que nos grands-pères soient au front. Vous avez décroché l’indépendance pour le peuple de Guinée. Bonne fête à eux et nous profitons de cette occasion pour lancer un appel au peuple de Guinée. Oh pardon, à l’amour, parce que tout vient de l’amour. Beau pays, nous attendons que ce pays aimé soit développé par nous-mêmes, la jeunesse guinéenne. Je vous encourage à nous donner la main car c’est l’union qui fait la force. Je lance un appel aux femmes de Guinée car les femmes sont très fortes », a formulé la maman des femmes de Simbaya.

Aujourd’hui, poursuit Marie Ivonne, les femmes sont à l’honneur parce que ce beau pays porte leur nom, la Guinée. « J’espère que nous pouvons, si nous nous donnons la main, développer ce pays parce que le chef de l’État vient d’une femme. Les ministres viennent d’une femme. Ces enfants-là, ces enfants qui sont aujourd’hui dans la rue, viennent de nous.»

Abordant l’éducation actuelle des enfants,  elle a souligné  :  << Nous avons négligé l’éducation de nos enfants. Nous devons nous faire violence. Regardons dans les miroirs ce qui a été fait de bon et ce qui a été fait de mauvais pour que nous puissions tirer des leçons du passé et construire le futur. Bonne fête à la Guinée. Bonne fête au père de la nation, au président Mamadou Doumbouya. Nous tendons la main vers Dieu et vers vous pour aider le peuple de Guinée à trouver la joie, l’amour et la santé. Sans la santé, on ne peut rien faire. Bonne fête, bonne fête. Bonne fête à la Guinée. Que Dieu bénisse la Guinée », a-t-elle formulé.

Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com