Ce mercredi, les membres de la Fédération patronale du tourisme et de l’hôtellerie, (FEPATOUR), ont animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes : ‘’Plaidoyer pour un dé confinement des établissements hôteliers, motels, auberge et le paiement des créances des agences de voyage promis par le gouvernement’’ était l’ordre du jour.
Dans leur déclaration de la circonstance, la FEPATOUR a indiqué que les dispositions de la mise en place d’un fonds d’appui pour les prêts bancaires à lui seul est contre-productif pour des entreprises en difficulté financière.
C’est pourquoi, poursuit-elle, ils sollicitent auprès du président de la République, l’octroi de subvention aux entreprises de notre secteur qui peuvent être sous forme de prise en charge de six mois de charges locatives; exemption du paiement de l’impôt pour l’exerce en cours; la mise en place d’un plan tarifaire énergétiques différent de celui des industriels.
Mais également la réouverture effective des hôtels, motels, bars, restaurants, centres de loisir, la libération des personnes arrêtées, l’acquittement de l’Etat de toutes ses dettes intérieures envers les agences de voyage, la remise effective des fours conteneurs aux boulangers et pâtissiers de Guinée.
Prenant la parole, le président de la FEPATOUR, Jacques Théa a fait savoir que les tenanciers des établissements de loisirs mettront en œuvre pour le respect des mesures édictées par les autorités de santé. « 80% de nos établissements sont dans les maisons de location. Imaginés quand vous faites six mois sans travailler, les propriétaires eux, ils ne tiendront pas tous ces paramètres.»
De son côté, le tenancier du motel de Kenendé-Plus, (Dubréka), Gnakoye Samule Kolié de souligner qu’il reste confronté à assez de difficultés. Selon lui, ils sont non seulement ruinés en ce moment à cause de la pandémie de Covid-19. Et pire, les agents de sécurité agissent injustement contre eux. « Aujourd’hui, tout est fermé et ce qui est écœurant, c’est le comportement des agents de sécurité. Parmi nous, beaucoup ont été victimes de leurs bavures. Ils tombent sur nous en escaladant les murs la nuit et prendre tous les gens qui sont en séjour…. La perte est tellement énorme, qu’on ne peut même pas estimer.»
Il fait remarquer par la suite que les autorités de la place si elles ne rouvrent pas les établissements pendant la campagne électorale, ils se demandent où ces derniers vont séjourner. « Ce ne sont pas dans les hôtels 4 à 5 étoiles, mais plutôt dans ces motels qu’ils séjournent. Si on a eu à rouvrir les écoles, il faut le faire aussi pour les motels, nos établissements ne prennent même pas, plus de 20 personnes par heure. Et nous dans le cadre de la prévention, nous sommes allés très loin, nous avons payé les thermo flashs », a-t-il fait savoir.
Richard TAMONE pour Billetdujour.com