Décidément, le 28 septembre revêt deux événements historiques qui marquent à jamais la République de Guinée. Il s’agit notamment du vote du Non à l’impérialisme français, mais également du massacre de manifestants au stade du même nom.
En rappel, le 28 septembre 2009, des mouvements civils organisent une manifestation pacifique pour demander à Dadis Camara de respecter sa parole et de ne pas se présenter aux présidentielles. Une foule de plusieurs milliers de personnes s’était rendue au stade à la demande de l’opposition pour protester contre la volonté (supposée) du président Dadis de se porter candidat à l’élection présidentielle.
À la surprise générale, les militaires ouvrent le feu sur les manifestants bloqués dans le stade. Ce massacre délibéré et manifestement planifié, selon certaines sources, fait plusieurs centaines de morts. De plus, les militaires violent et enlèvent plusieurs dizaines de jeunes femmes, dont certaines seront libérées quelques jours plus tard après avoir subi des viols à répétition, tandis que d’autres disparaissent sans laisser de trace, toujours selon des témoignages.
C’est seulement, 15 ans après que le procès a connu son verdict. Il y a des condamnation mais l’indénimisaton n’est pas encore d’actualité.
Binta Wann