C’est un secret de Polichinelle. Ces derniers temps, les commissaires de la Haute autorité de communication (HAC) haussent le ton face ceux qui mordicus cherchent à fouler au sol l’éthique et la deotologie du journalisme, emporte des victoires sur les journalistes.
La décision de l’Institution en charge de veiller sur l’observation et la pratique des métiers de journalisme et de la communication de´´ sevir´´ doit être perçu comme une volonté d’assainir le milieu empêtré dans un mélange de genres qui ne dit pas son nom.
Par ailleurs, plutôt que de voir une volonté de bâillonner les médias, il s’agit d’apprécier ces décisions qui sont l’expression d’une sorte de holà face aux derives.
Le manquement aux regles d´éthiques et de déontologie ont fini par salir d’honnêtes journalistes dans l’exercice de leur profession. C’est un costat généralement admis chez les professionnels.
Il est de notoriété publique que le salut d’une presse libre et responsable passe par le respect scrupuleux de l´ethique et de la déontologie.
De plus, il est temps de rappeler que la liberté d´expression n´est pas synonyme de licence . Elles reposent sur les valeurs cardinales , notamment la responsabilité sociétale, la vérification des sources et le recoupement. Excusez du peu!
En cette période de transition très sensible, le journaliste qui , dans sa quête de collecte, de traitement et de diffusion ou publication, doit faire preuve de responsabilité.
Est-ce la fin de la récréation ? Attendons de voir .
Mouctar Kalan Diallo