Ce questionnement est celui du ministre en charge de l’Agriculture et l’élevage, Mamoudou Nagnalen Barry. Il l’a évoqué le mercredi 02 août 2023 à Fim fm.
Et pour répondre à cette préoccupation, une étude est en train d’être menée.
Mais avant, le ministre Barry est revenu sur la politique des autorités actuelles afin de pouvoir stabiliser le prix du riz: « en Afrique, nous sommes parmi les 3 pays les plus stables en Afrique en terme du maîtrise de prix depuis l’avènement du Comité national pour le rassemblement et le développement, (CNRD) », a soutenu le chef de département de l’Agriculture et l’élevage.
Poursuivant, il a précisé que la transition a l’ambition de mettre fin à l’augmentation drastique de l’importation du riz en Guinée. « Graduellement ces dernières années, chaque année notre importation augmente environ 100 000 tonnes. Actuellement, nous sommes à 800 mille tonnes de riz importés par an. Ce qui est extrêmement élevé », a-t-il déploré.
À l’en croire, après le Nigeria, la Guinée est la deuxième productrice du riz en Afrique de l’Ouest. « Nous produisons beaucoup, mais ça ne suffit pas pour nourrir nos populations. Mais en terme de possibilité en autosuffisance en riz. La Guinée a plus de chance en terme l’autosuffisance en riz que beaucoup d’autres pays. »
Interrogé sur les statistiques de production en riz de l’année dernière. Le ministre a indiqué que les données l’Institut des statistiques alimentaires agricoles ont démontré: 2 100 000 tonnes du riz. Par contre, a-t-il dit, celles du gouvernement américain se chiffrent à 1 950 000 tonnes.
« Nous avons des questions de fond auxquelles on doit trouver des réponses. Parce que le niveau d’importation et le niveau de production, mis ensemble sont supérieur au niveau de la consommation de la Guinée. Il faut qu’on comprenne pourquoi, qu’on est atteint à ce niveau de production, on continu à importer autant. Il y a une étude qui est en train d’être préparée pour savoir: Est-ce que le riz importé, une partie est rééxportée? Ou bien le riz produit localement une bonne partie sort », a-t-il expliqué.
Déka Katom pour Billetdujour.com