La sensibilisation sur les prix des denrées alimentaires de première nécessité fixés de commun accord entre l’Etat guinéen et les acteurs du secteur économique se poursuit dans la ville de Conakry. Ce mardi 6 février 2024, ce sont les commerçants de la commune de Matoto qui a leur tour ont été sensibilisés sur le prix de 50 kilogrammes de riz (5% et 25% brisure) à 340 000 francs guinéens; 50 kilogrammes du sucre toute qualité confondue, à 440 francs guinéens; 50 kilogrammes de farine de blé toute qualité confondue, à 355 000 francs guinéens; 20 litres de l’huile CIAO à 290 000 francs guinéens; 25 kilogrammes d’oignon toute qualité confondue, à 260 000 francs guinéens; 10 kilogrammes (1 carton) de poulet entier à 245 000 francs guinéens; 10 kilogrammes (1 carton) de cuisse de poulet à 210 000 francs guinéens; 1 kilogramme de viande de bœuf à 60 000 francs guinéens.
« Aujourd’hui le gouvernement fait beaucoup de sacrifices afin de pouvoir soulager les populations. Au moment où je vous parle, si l’Etat n’avait pas céder à certains de ses intérêts, le riz allait être vendu jusqu’à 580 000 francs guinéens. Mais étant donné que le Guinéen, ne connait que de riz comme aliment de base. Le gouvernement a pris la décision de ne pas accepter que le Guinéen achète le sac du riz à 580 000 francs guinéens. C’est ainsi, il a demandé à la douane de revoir à la baisse la rentrée de certaines marchandises, pour que le Guinéen n’achète pas le sac de riz au-delà de 340 000 francs guinéens », a déclaré au public le Directeur National de Commerce Intérieur et de Concurrence, Emile Yombouno.
Selon lui, avec la situation en Inde, si le gouvernement n’avait pas pris ces dispositions. Ils n’allaient même pas pu s’arrêter devant la population pour dire quelque chose en ce qui concerne les prix de certaines denrées. « Parce que si tu dis de parler le problème de prix, c’est qu’il y a des marchandises. Est-ce que s’il n’y a pas le riz? Peut-on parler de prix? », a-t-il interrogé le public.
Le cadre du département commerce de conclure en ces termes: « qu’est-ce que nous allons dire aux commerçants? C’est que les prix fixés sur ce fiche. On n’a pas dit que chacun vend à ce prix. Mais que si tu vends, il ne faut dépasser à ce prix. Si tu as l’amour de tes compatriotes, tu peux réduire notamment à 320 ou 330 ou bien 339 000 francs guinéens. »
Le Président de la Chambre de Commerce Régional de Conakry, Aliou Chérif s’est réjouis à son tour d’avoir pris part à cette sensibilisation: « nous demandons à tout le monde de respecter ces prix, fixés de commun accord avec le gouvernement. Il y a eu une franche collaboration entre les importateurs de marchandises, le Ministère du Commerce et la Direction Générale des Douanes pour que les prix soient abordables à la population sur le marché. En cela, nous remercions vivement le gouvernement, parce que le Guinéen doit comprendre que ces prix ce sont les bas de la sous-région », a précisé le Directeur Régional de la Chambre de Commerce de Conakry.
Pour sa part, le Président de la Chambre de Commerce de Matoto, Mohamed Kourouma de rappeler que tous les représentants des différents marchés de la commune de Matoto ont pris part à la vulgarisation des prix des denrées alimentaires de première nécessité: « ils sont au nombre de 17 marchés…. Nous saluons l’effort du gouvernement qui a consisté de faire de telle sorte que les prix soient abordables pour la population. Après cette sensibilisation d’aujourd’hui, nous allons continuer à faire de porte à porte afin de sensibiliser tous les commerçants de la commune de Matoto », a promis le Président de la Chambre de Commerce de Matoto.
À l’image des autres rencontres de sensibilisation à Ratoma, Kaloum. Cette autre cérémonie de Matoto a pris fin par l’affichage des prix des denrées alimentaires de première nécessité devant les magasins et boutiques.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com