Manifestement au jour le jour, la desserte en électricité devient de plus en plus criarde. La baisse du niveau d’eau au sein des différents barrages reste la principale cause selon ceux qui ont la charge de la gestion du courant électrique. Mais en dépit, de la problématique, aucune solution à l’immédiat ne serait envisagée par les détenteurs du pouvoir. Ce samedi 29 juin 2024, comme on pouvait s’y attendre, le déficit du courant électrique  a été les choux gras au sein des états major des formations politiques de la place. 
Au RPG-AEC, Aboubacar Demba Dansoko qui s’est attardé là-dessus. Pour lui, a-t-il fait remarquer les maîtres des lieux se cachent derrière le manque de la pluviométrie pour justifier la crise énergétique que traverse le pays: « …ils prétendent que les barrages sont à sec. La pluie ne suffit pas à les remplir. Cela montre que le CNRD est incapable de résoudre la crise. Ils n’ont pas su gérer l’électricité même lorsque les barrages étaient pleins. Maintenant qu’ils ont mal géré, ils rejettent encore la responsabilité sur la nature…. Nous devons ramener le Pr Alpha Condé pour qu’il revienne et aide le pays à résoudre cette crise d’électricité. C’est la solution claire. Leur incapacité est évidente », a souligné le cadre de RPG-AEC, Demba Dansoko.
De l’autre côté au quartier Hamdallaye, localité qui abrite le siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée, (UFDG, de Mamadou Cellou Dalein Diallo, c’est l’un des vieux de la vieille de cette formation politique, Kalémodou Yansané  de prendre:
À l’en croire, en cette période hivernale, il n’y a donc plus d’excuse pour le problème d’eau dans les barrages. « Les mois précédents, on nous disait que la détérioration de la desserte était due à l’étiage. Ce n’est pas vrai. Les barrages de la Guinée sont situés sur la seule rivière appelée Konkouré. Vous avez Garafiri qui est tout à fait en amont, avec une capacité de 75 mégawatts et une hauteur de 75 mètres. Juste après Garafiri, vous avez Souapitti. Vu que Garafiri seul ne pouvait pas fournir toute la Guinée, Souapitti a été construit avec une puissance de 450 mégawatts. Entre ces deux barrages, il y a Kaléta, qui retient également de l’eau. Il n’y a pas de raison que nous n’ayons pas au moins la moitié de la production de tous ces barrages. Le problème n’est pas là, c’est sûrement le transport de l’énergie produite. La section du câble qui transporte le courant ne suffit sûrement pas pour amener l’électricité de Kaléta et de Souapitti jusqu’à nous… Nous avons plein de centrales thermiques. J’ai analysé la centrale thermique qui est à la Tannerie. Elle a une capacité de 50 mégawatts, c’est une installation toute neuve, qui ne produit pas à 100% du courant, simplement parce que le carburant fourni est de mauvaise qualité. Malheureusement, non seulement ce carburant a eu un impact négatif sur le rendement de ces installations coûteuses », a expliqué le vice-président de L’UFDG.
A-Tchol pour Billetdujour.com