Mansour Kaba, c’est de lui qu’il s’agit, il est le président de la formation politique: Panafricain de Guinée (PAG). Contrairement à d’autres intellectuels qui jouent l’omerta. L’homme de la deuxième génération de la classe politique guinéen (Siradio Diallo, Mamadou Bah, Jean Marie Doré, Alpha Condé….) a porté un diagnostic minutieux sur le projet de Constitution du Conseil national de la transition.
Mansour Kaba devant les journalistes le samedi 14 septembre dernier, il a rendu public ses observations sur l’avant projet de la nouvelle Constitution.
Après une lecture attentive, a-t-il indiqué du projet de constitution du CNT.
« Je crois pouvoir formuler les critiques suivantes : 1. Sur le plan formel
Sur le plan formel, je signale quelques fautes d’orthographe et de ponctuation qu’une lecture attentive du projet de constitution permettra de corriger:
11 a) Dans l’article 10, oubli da mot << jouir notamment de l’assistance d’un avocat, dans la langue qu’elle comprend >>;
b) Dans l’article 13: préciser << collectivement ou individuellement >>>
c) Dans l’article 78: corriger la faute de frappe
d) Dans l’article 79: corriger le mot << do >> dans « bien de l’Etat >> ;
e) Dans l’article 107: le mot « dans >> est oublié dans l’expression « les matières définies dans l’article 115 >>>;
f) Dans l’article 122: revoir la troisième ligne;
g) Dans l’article 149: sur la quatrième ligne, corriger le mot << justifiant >> ;
h) Dans l’article 157: remplacer le mot << formés >>> par le mot << formulés >>;
i) Dans l’article 162: dans le troisième alinéa, remplacer le mot << au >> par le mot « qui >>.
j) Il y a enfin des fautes de ponctuation à revoir et à corriger », a précisé le président du PAG.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com