Sans risque de se tromper, le pan de l’adresse à la nation d’hier du général Mamadi Doumbouya au peuple guinéen, a laissé entrevoir une autre réalité sur la sphère régionale. C’est le moins qu’on puisse dire ou écrire 
Le général guinéen Mamadi Doumbouya, si ses pairs qui ont perpétré le coup de force pour être au palais présidentiel étaient à l’écouter. Il (Doumbouya) les aurait frustré indirectement. Puisque l’ancien légionnaire de France, contrairement aux chefs des juntes (Assimi Goïta du Mali, Ibrahima Traoré du Burkina Faso, Abdourahamane Tiani du Niger) appelle à consolider et non à les fragiliser les institutions africaines.
« Cette foi dans les vertus du dialogue guide notre politique étrangère dans la promotion de la paix, tant au niveau sous-régional que continental et mondial. En ce sens, la Guinée réaffirme son attachement à l’intégration économique du continent, comme voie privilégiée pour réduire la vulnérabilité de nos États et entend œuvrer à la consolidation des institutions africaines. Elle reprend toute sa place dans le concert des Nations et continuera à jouer un rôle de premier plan dans les organisations internationales africaines », a fait remarquer d’emblée le général Mamadi Doumbouya.
Le locataire du palais Mohamed V se démarque ainsi de ses pairs de la sous-région, qui se montrent antagonistes vis à vis non seulement des institutions sous-régionale et continentale, mais aussi et surtout de leurs voisins directs. Toute chose qui les expose à la vulnérabilité.
A-Tchol pour Billetdujour.com