Selon le constat de notre reporter, des banques primaires de la place sont en train d’effectuer le service minimum à leur clientèle. En début d’après-midi, certaines banques de la place ne travaillaient pas en plein régime. Chose étonnant pendant les débuts des festivités de fin d’année. 
À l’agence BSIC de Hamdalaye, le vigile trouvé par notre reporter a tout simplement signifié de la fermeture de dudit établissement bancaire. Pourquoi et quant est-ce qu’ils vont ouvrir? « Je ne sais pas », a-t-il répondu.
À UBA, jusqu’à 14h passée, l’agence prenait la clientèle, quelques minutes après un travailleur de ladite boîte, en blanche et cravate rouge a intimé aux trois vigiles présents de fermer et de ne plus prendre . Un papier a été à cet effet notifié et collé à la rentrée: La banque est fermée.
Les clients qui sont venus, malheureusement, ils ont été priés de revenir de demain.
Que se passe-t-il au sein des établissements des banques primaires? Est-ce la psychose due à ce drame de l’explosion de l’entrepôt des hydrocarbures de Kaloum? Toutes ces questions restent en suspension. Ce qui reste clair, les experts le disent souvent: « l’argent a peur de bruit, voire de l’instabilité. »
Sion Tônkô pour Billetdujour.com