L’Observatoire citoyen de défense du droit de la République, (OCDR), entend s’investir dans le processus électoral en impliquant des citoyens à participer pour un vote réussi. Ce mardi, la salle de conférence de la maison de la presse à Kipé/Ratoma a servi de cadre pour le lancement officiel de ladite activité.« L’objectif général, c’est la mobilisation des citoyens pour la participation au vote, mais à côté de cet objectif général, il y a des

objectifs spécifiques qui sont visés, notamment ceux liés à la bonne réussite de l’élection présidentielle prévue pour le 18 octobre 2020.

Faire en sorte, que les citoyens de la Guinée en général et particulièrement ceux de Guékédou soient sensibilisés pour pouvoir assurer une bonne partie à l’élection présidentielle, tout en retirant d’abord les cartes d’électeurs mais aussi en sachant les bonnes procédures pour un vote avec moins de bulletins nuls », a indiqué le président par intérim, Aboubacar Foté Soumah.

Un autre objectif, a-t-il poursuit, c’est de faire en sorte qu’à la fin de la présidentielle que les résultats issus des urnes soient acceptés par le peuple de Guinée. « Pour que, cela puisse se faire, nous devons nous épargner des traditionnelles violences postélectorales que nous avons connues dans le pays. C’est un souci qui nous anime à chaque fois, depuis que l’élection a été annoncée et nous nous battons spécifiquement pour ces objectifs ».

L’activiste de souligner que la Commission électorale nationale indépendante, CENI, mais également les autres institutions de remplir la responsabilité qui les incombe. « L’appel à la CENI, c’est de renforcer davantage ses actions sur le terrain, les opérations de sensibilisation. L’autre appel que nous allons faire, c’est de faire en sorte que sur toute la chaîne du processus électoral, qu’elle veille, à ce que les différents acteurs respectent les lois qui encadrent ce processus. Nous OCDR, notre préoccupation est de faire en sorte que les intérêts de la République soient bien défendus. Alors si, c’est la CENI qui est responsabilisé pour cela, nous ferrons toujours cet appel. Mais pas que la CENI, parce qu’il ne faut pas qu’on mette tout sur elle, comme si, c’était la CENI seule. Il y a d’autres institutions qui sont encore incontournables : je veux parler du Président de la République, de la Haute autorité de la communication, et surtout la Cour constitutionnelle à faire en sorte que tout le processus électoral soit suivi de façon correcte par tous les différents acteurs », a conclu le président par intérim de l’OCDR.

Torwa Katambet pour Billetdujour.com