Notre reporter a eu vent de cette  information, ce mardi, lors de la conférence de presse qu’a animée le leader du Mouvement populaire démocratique de Guinée, (MPDG), Siaka Barry.
A l’en croire, dans la journée du lundi 7 septembre, il aurait rencontré pour la deuxième le chef de l l’Etat depuis que ce dernier lui a débarqué de son gouvernement.
Mais avant de décliner sa rencontre avec l’opposant historique, il a regretté que certains estiment qu’aucun homme politique n’est incorruptible. Qu’il suffit simplement d’y mettre le prix. « Franchement, ça me fait très mal dans un pays qui a été pionnier de la révolution socialiste africaine. Un pays où la moralisation de la vie publique ou de la gouvernance passait comme la première priorité, lorsque nous prenions notre indépendance en 1958. Il ne faut pas que les Guinéens se dépersonnalisent ou qu’ils salissent. Dire que tout politicien est corruptible, il suffit simplement d’y mettre le prix, c’est une insulte à l’ensemble du peuple de Guinée, dont ses politiciens sont l’émanation.»
Parlant des sollicitations avec certaines entités politiques, Siaka Barry a  souligné qu’il n’a tissé aucune clause avec aucune formation. « Nous sommes rentrés dans aucune négociation avec aucune formation politique ».
Concernant son entretien avec le chef de l’Etat, il a fait savoir qu’il a rencontré ce dernier à deux reprises. « La dernière fois, c’était lundi à 14h. La première, vous m’avez vu, j’ai pris mes doigts de deux mains, j’ai fait ce qu’aucun leader n’a fait pendant les dix ans d’Alpha Condé à la sortie d’un entretien avec lui,  publié sur une page facebook le contenu de notre entretien à l’ensemble du peuple guinéen. Personne ne l’a fait.»
Selon lui, la plupart des politiciens guinéens qui viennent rencontrer le locataire du palais Sékhoutoureya avaient l’habitude de raser les fleurs nuitamment à 2h, 3h, dit-il, 4h du matin. « Pour aller demander des sous au président Alpha Condé. Voilà la vérité, il faut que ça cesse à un moment donné.»
Et d’assurer qu’au tant de fois que  le président Condé l’appellerait, il répondra à cette invite. « Ceux qui ont estimé qu’une rencontre avec le président de la République, suffit a embarqué un homme de conviction, ils se sont trompés de personne et d’institution politique qui est le MPG ».
Plus loin de confier : « Comme il a dit, je suis son fils spirituel, il est mon père spirituel. Hier encore, je lui ai répété la même chose: je l’ai dit monsieur le président, je suis un ancien membre de la FECI, (Fédération estudiantine de la Côte d’Ivoire) de Guillaume Soro et de Charles Blégoudé. Je lui ai dit, que nous avions deux icônes à l’époque qui nourrissaient nos fantasmes et nos rêves. Je lui ai dit
que ces deux icônes : c’est vous monsieur le président Alpha Condé et le président Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer. « Notre honneur, ne passera pas par la recherche de positionnement
personnel. A un moment donné, la carrière doit céder la place au patriotisme. Nous, (MPDG), c’est ce que nous sommes en train de faire», a déclaré Siaka Barry.
Arsène B’gor pour Billetdujour.com