La Guinée a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et l’opposition, ce Mardi 20 Octobre 2020.Cela publication des  résultats de l’élection présidentielle par le leader de l’UFDG se déclarant  vainqueur de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 qui a mis le feu aux poudres dans la capitale et certaines villes de l’intérieur. De nombreux jeunes militants et militantes de L’UFDG ont été arrêtés ce jour par les forces de l’ordre dans des conditions inhumaines. On peut citer le cas de madame Sow Djenabou.Selon plusieurs témoins rencontrés par notre reporter, elle a été interpellée dans la nuit de ce Mardi 20 Octobre 2020, pour avoir participé à une manifestation organisée par son mouvement de soutien par les gendarmes, qui l’ont violé devant son mari et ont vandalisé tous leurs biens et ils ont conduit Mme Sow à la gendarmerie d’enco 5 après l’avoir violé où elle est mise en cellule dans des conditions très pénibles.Il faut signaler que plusieurs militants et sympathisants même des membres de ce principal  parti de l’opposition UFDG ont été arrêtés ce Mardi  un peu partout dans la capitale Conakry et certaines villes de l’intérieur.Dans le souci d’équilibrer les informations, notre rédaction a contacté les autorités qui n’ont pas souhaité commenter ces cas d’arrestations. Des arrestations qui interviennent lors d’une manifestation de l’UFDG qui manifeste la joie de leur prétendu victoire à l’élection présidentielle du 18 Octobre 2020.   Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent régulièrement le lourd bilan de victimes lors des manifestations politiques ou sociales en Guinée. « Jusqu’à présent, aucune des investigations menées dans le cadre des violences commises au cours des manifestions et meeting  n’ont conduit à un procès ».

Ahmed Kanté