VERS UNE GUINÉE PROSPÈRE : 300 FEMMES SOUTENUES PAR ORANGE MICROFINANCE GUINÉE

C’est pourquoi, à l’occasion de cette cérémonie de signature, après avoir remercié la ministre, Madame Charlotte Daffé, pour sa vision et son engagement constant en faveur de l’autonomisation économique des Guinéennes, ainsi que le partenaire, Orange Microfinance Guinée, la directrice générale du Fonds d’appui aux activités économiques des femmes et filles (FAAEFF), Mme Virginie Touré, a soutenu que ce jour est un moment historique, une alliance significative entre le Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables et Orange Microfinance. « Il marque bien plus qu’une formalité administrative. C’est le début d’une nouvelle ère, un véritable pont vers l’avenir et une porte ouverte sur l’autonomisation économique de nos femmes et filles grâce au numérique », a-t-elle mentionné.

 Cette convention que nous scellons, poursuit la DG de FAAEFF, représente un engagement commun, une vision partagée où les outils numériques deviennent les catalyseurs d’un changement économique et d’une mutation sociale profonde.« Nous posons ensemble les bases d’une Guinée où chaque femme entrepreneure peut accéder à de nouvelles opportunités, où elle peut prospérer et faire prospérer notre pays. Le numérique est une force transformatrice. En République de Guinée, il nous offre une opportunité sans précédent. Oui, celle de donner à chaque femme les moyens de se connecter, d’apprendre, et d’entreprendre. Le Président de la République, le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya, partage cette vision. »

Les 300 smartphones qui seront remis dans le cadre de ce partenariat sont bien plus que de simples appareils, a précisé Mme Virginie Touré.« Ils symbolisent une révolution, la révolution de la connaissance, de l’indépendance économique et de la connexion. Grâce à ces outils, chaque femme pourra accéder à un monde de ressources, de formations continues et d’opportunités commerciales sans frontières. Par cette initiative, nous réaffirmons notre engagement envers cette vision et envers toutes les femmes de Guinée qui, chaque jour, mettent leur énergie et leur créativité au service de leur famille, de leur communauté, et de notre pays », s’est-elle engagée.

Intervenant, la Directrice générale d’Orange Microfinance Guinée (OMIG), Mme Salimatou Camara, a rappelé que l’objectif de cette action est toujours de soutenir ces vaillantes femmes guinéennes, renforcer leur autonomie économique et contribuer ainsi à leur épanouissement. « La convention est l’aboutissement de plusieurs mois de collaboration fructueuse marqués par des étapes clés: l’identification de 300 femmes bénéficiaires, leur initiation aux principes de l’éducation financière, la gestion des prêts et de l’épargne en langue nationale, et la mise à disposition de smartphones pour accompagner leurs activités génératrices de revenus. C’est un jalon important, une véritable fierté pour nous tous. Elle illustre combien les partenariats public-privé peuvent avoir un impact concret et positif sur les populations les plus vulnérables. Grâce à ce partenariat, des prêts seront mis à disposition des femmes entrepreneures identifiées, leur offrant l’opportunité de développer davantage leurs activités >>, a-t-elle expliqué.

Par la suite, la Directrice générale d’Orange Microfinance Guinée a abordé l’un des points essentiels lors des formations : « La gestion responsable des prêts. Une gestion rigoureuse est indispensable pour éviter le surendettement et garantir des opportunités futures de développement. En adoptant de bonnes pratiques financières, les bénéficiaires pourront non seulement accéder à de nouveaux financements, mais également assurer une croissance durable de leurs activités », a-t-elle signifié.

La vice-présidente de la Confédération des femmes entrepreneures de Guinée, Mme Bintou Grovogui, s’exprimant au nom des 300 femmes bénéficiaires, a soutenu que pour elles, aujourd’hui, c’est plus qu’une simple signature de convention : « Nous célébrons l’ouverture de nouvelles perspectives, un tremplin vers l’autonomisation véritable des femmes et filles. Grâce à vous, Madame Charlotte Daffé, Ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, et à cette collaboration entre Orange Microfinance Guinée et le Fonds d’Appui aux Activités Économiques des Femmes et des Filles, nous voyons se dessiner devant nous un avenir où chacune de nous peut envisager de réaliser ses rêves, d’agrandir ses ambitions et de transformer son quotidien », a-t-elle signalé.

 Les 300 smartphones que nous recevrons ne sont pas de simples objets, a-t-elle ajouté.«  Ce sont des outils d’autonomie, de connexion et d’innovation. Ils symbolisent une révolution où le numérique est au service de l’indépendance économique des femmes et filles guinéennes. Ces téléphones sont des portes ouvertes vers la connaissance, vers les marchés et vers des opportunités que nous n’aurions jamais pu atteindre autrement. En nous offrant la possibilité d’accéder aux ressources, à des formations continues et aux marchés plus vastes, vous nous donnez les moyens de prendre en main notre destinée. Grâce à ce projet, le numérique devient un moteur de transformation, un catalyseur de changement, et surtout  un symbole de votre confiance en notre potentiel.  Nous disons merci et merci encore tout d’abord au président de la République,  le Général Mamadi Doumbouya,  à notre ministre tutelle, à Orange Microfinance Guinéen et à la Direction Générale du Fonds d’Appui aux Activités Economiques des Femmes et Filles » , a formulé Mme Grovogui.

Clôturant les interventions, la ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Mme Charlotte Daffé, a souligné l’importance de l’inclusion numérique dans son discours. Elle a expliqué que les téléphones fournis permettront aux femmes de gérer leurs transactions en ligne, facilitant ainsi leur intégration au système financier numérique et réduisant les barrières technologiques. Elle a également assuré que 30% des fonds alloués seront sécurisés pour une gestion efficace, tout en demandant aux bénéficiaires de faciliter le remboursement pour aider d’autres femmes à accéder à ces ressources.