Selon le communiqué du Front national pour la défense de la Constitution, FNDC qui vient de nous parvenir, plusieurs de ses membres et d’autres citoyens engagés contre le 3e mandat en Guinée, courent à des risques d’arrestation ces derniers jours.  Pour les membres de cette structure, personne ne répondra à une convocation de la part des autorités guinéennes. Voici le message ci-dessous :
COMMUNIQUE N°149
Il y a quelques heures le FNDC alertait l’opinion publique sur la  conspiration en préparation et qui consistait à déposer des armes de  guerre dans des domiciles de certains opposants.
Après l’échec cuisant de ce complot d’État que le régime dictatorial fomentait contre des leaders du FNDC et des leaders politiques, Alpha Condé ordonne à son bras judiciaire de lancer la chasse aux opposants à son  troisième mandat illégal et illégitime.
Décidé à en découdre avec tous ceux qui sont déterminés à freiner la dérive  totalitaire, le Procureur du troisième mandat Sydi Souleymane Ndiaye et  Aboubacar Fabou Camara, Directeur central de la police judiciaire (DCPJ),
viennent d’annoncer leur mission répressive visant à neutraliser les  meneurs de la contestation contre le coup d’État constitutionnel.

Cette annonce fait suite aux récentes menaces et déclarations martiales  d’Alpha Condé et de son Premier Ministre Kassory Fofana.
Le FNDC prend à témoin l’opinion publique de la volonté affirmée d’Alpha  Condé et de son clan à éliminer toutes les voix dissidentes. Par ailleurs,  il faut rappeler que le régime a récemment assassiné deux de nos responsables locaux à Conakry et à Pita les 21 et 22 octobre 2020.
Le FNDC réaffirme son soutien indéfectible et sa solidarité à Sekou Koundouno responsable des stratégies et planification du FNDC, à Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Chérif Bah et à Abdoulaye Bah, tous membres de l’UFDG ainsi qu’Etienne Soropogui, allié de l’UFDG.
Aucun membre du FNDC ne répondra à la convocation d’une justice partiale  tant que les mandats d’arrêt émis par un juge contre le Commissaire  Aboubacar Fabou Camara et le Commandant de BRI Mohamed Lamine Simankan, ne sont pas exécutés. Car, « à une loi injuste, nul n’est tenu d’obéir ».
Aucune forme d’intimidation et de répression ne mettra fin à la lutte démocratique du FNDC jusqu’au départ du putschiste Alpha Condé.
Que personne ne recule devant l’imposture, l’arrogance et la forfaiture.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 10 novembre 2020.