La nation guinéenne vit une autre histoire de son cheminement à construire la démocratie, depuis le 5 septembre 2021. Le gros hic est que, si l’opinion a salué l’avènement du régime, aujourd’hui manifestement, beaucoup s’interrogent de la manière dont les maîtres des lieux sont en train de mener les destinées de la nation.
Les droits de l’homme sont torpillés au grand sens du terme: médias muselés, puis fermés, l’opposition embastillée, la société civile réduit au silence.
Au regard, de la dégradation de la vie courante, beaucoup se demandent qui pour arrêter ou de faire arrêter le pourrissement de la situation.
Certains observateurs estiment qu’en dehors de Barreau de Guinée, entité des avocats qu’aucune autre ne pourrait faire fléchir la courbe de la dégradation de l’état de droits en Guinée.
Le boycott des audiences pour quelques jours en est un exemple patant. L’on se rappelle, le mot d’ordre des avocats de Guinée, protestants ainsi à la disparition des deux acteurs de la société civile guinéenne: Oumar Sylla et Mamadou Bilo Bah. Ledit boycott avait poussé, le procureur général, près de la Cour d’appel de Conakry, Falou Doumbouya à sortir de son torpeur face à la dégradation de la situation des droits de l’homme en Guinée.
Pour l’opinion, le Barreau de Guinée reste aujourd’hui le seul, rempart et il n’y a pas deux à faire de telle sorte que la sacralité de l’être humain soit respectée. Ou dans la moindre mesure que le code de procédure pénale soit la boussole de tous.
A-Mantcho pour Billetdujour.com