Chacun y est allé de ses commentaires, certains annonçant simplement son retour aux affaires après avoir fait un beau parcours à l’Office guinéen de publicité avant la chute du régime du Rassemblement du peuple de Guinée, Arc-en-ciel (RPG-AEC). Il est ensuite tombé en disgrâce, accusé par l’agent judiciaire de l’État guinéen de pratiques non catholiques. De jugement en jugement, ceux qui interprètent les procédures pénales au niveau des tribunaux et cours finiront par le mettre sur le banc des accusés. Paul Moussa Diawara passera à l’hôtel 5 étoiles de Coronthin à Kaloum.
Certains internautes ont estimé, suite aux péripéties qu’il a connues, qu’il s’agissait d’une sorte de réhabilitation. Bien qu’il n’ait pas su ou pu convaincre l’opinion devant le tribunal de première instance de Kaloum sur ce qui lui a été reproché par l’État guinéen.
Par contre, d’autres ont laissé entendre que les maîtres des lieux, cherchant des parrains pour battre campagne, auraient uniquement copté Diawara pour cela.
D’où la préoccupation de notre éditorialiste : a-t-il tiré les leçons du passé ? Car selon certaines indiscrétions, l’ancien régime se serait servi de lui pour pourvoir les caisses électoralistes de la mouvance présidentielle d’alors.
Alors, va-t-il se permettre de retomber dans des pratiques qui vont à l’encontre de la bonne gouvernance ou bien reviendra-t-il à ses anciennes habitudes, et bien sûr, à ses risques et périls ?