Les arrestations ciblées des forces de l’ordre contre certains responsables et militants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) se poursuivent dans les rues de Conakry.
Une militante du nom d’Aissatou Diallo La deuxième Secrétaire chargée à l’organisation et de la mobilisation du bureau du comité de base UFDG du secteur IV dans le quartier de Matoto centre a été arrêtée par des Gendarmes.
Selon plusieurs témoins rencontrés par notre reporter, elle a été interpellée dans la nuit de ce jeudi 22 Mars 2018, à son domicile lorsqu’elle venait de participer à la manifestation organisée par l’opposition républicaine par des agents de la gendarmerie de Matoto, qui l’ont conduite à la dite Gendarmerie.
Ce n’est pas la première fois que cette dame opposante a subie de l’injustice de la part des forces de l’ordre. En Aout 2016, elle avait été interpellée par des gendarmes à son domicile qui l’ont fracturé au pied avec leur pick up et cela lui a value une hospitalisation de plus de 08 Mois.
Il faut signaler que plusieurs responsables de ce parti, ont été arrêtés ce jeudi un peu partout dans les quartiers qui lui sont favorables.
Contacté par notre rédaction, les autorités n’ont pas souhaité commenter ces cas d’arrestations. Des arrestations qui interviennent lors d’une manifestation meurtrière de l’opposition qui conteste les résultats des élections communales du 04 février 2018.
Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent régulièrement le lourd bilan de victimes lors des manifestations politiques ou sociales en Guinée. « Jusqu’à présent, aucune des investigations menées dans le cadre des violences commises au cours des manifestions n’a conduit à un procès », avaient déploré en mars 2017 plusieurs de ces organisations, dont la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).