En dépit, du rejet par des coalitions de partis politiques non des moindres dudit cadre de dialogue instauré par les autorités de la transition du pays. Les facilitatrices choisies par le premier ministre Bernard Goumou déclinent leur agenda.
Deux des trois facilitatrices ont été reçues hier au palais de la Colombe à Boulbinet, pour une prise de contact, puis une séance de travail technique, axée sur la méthodologie de travail a été au menu de la rencontre.
Pour Makalé Traoré, l’une des facilitatrices, la première étape va consister pour elles, de rencontrer les différentes entités sociopolitiques. « Nous allons rencontrer tout le monde, non seulement pour les expliquer les différentes étapes, mais également pour préparer la tournée du premier ministre. Il est important que le premier ministre aille lui-même chez chacune des entités pour expliquer le processus et comment tout cela va se dérouler », explique la politique facilitatrice.
Une fois, la première étape consommée, dit-elle, la deuxième consistera aux propositions et les réponses: « Parce que, ça va être un allé-retour, ça ne va pas être une procédure imposée, on part d’une proposition et on attend les retours et les contre propositions. Une fois qu’on est d’accord sur ça, on passe à l’exécution », indique dame Traoré.
Et la dernière, serait à l’en croire, la consolidation: « Et en ce moment, je pense que chacun si retrouvera », estime-t-elle.
Et d’ajouter que ladite méthodologie n’exclut ni la CEDEAO: Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ni les partenaires techniques de Guinée.
Il reste à savoir, si le même idéal va être partagé par les porteurs des leviers du pouvoir en place.
Snôfô pour Billetdujour.com