Ce lundi 28 octobre 2024, des acteurs de médias ont eu une session de briefing sur la mise en oeuvre de la politique nationale de la médecine traditionnelle. La salle de réunion de la direction Régionale de la santé de la ville de Conakry. 

Dans son intervention de circonstance, le chef de section Soins de la santé primaires, le Dr Faya Bruno Tinguiano: « Nous savons tous que la médecine traditionnelle constitue le premier recours de la population. Elle est plus repartie au niveau du territoire national que la médecine moderne, parce que dans tous les villages, vous trouverez un tradi-praticien. Mais aujourd’hui avec la nouvelle stratégie du gouvernement, les choses commencent à changer, la médecine moderne aussi s’implante.
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas parler des soins de santé primaires sans pour autant parler de cette médecine traditionnelle », a précisé le Dr Faya Bruno Tinguiano.
Poursuivant, il a indiqué que la direction nationale de la santé communautaire et de la médecine traditionnelle est en train à cet effet de se battre afin pouvoir  régulariser cette médecine traditionnelle qui est vieille plus que cette médecine moderne. « Au jour d’aujourd’hui, il y a le plan stratégique élaboré et beaucoup de documents normatiques qui vont nous permettre de rendre cette médecine traditionnelle réglementée. »
Pour sa part, le directeur régional de la santé de la ville de Conakry, le Dr Mamoudou Sangaré de souligner que ladite session rentre dans un cadre qui a une importance capitale, quant à la santé des populations: « Récemment, nous étions, à la plus grande instance de coordination de la santé, qu’on appelle Comité technique de coordination de la santé, qui a regroupé tous les acteurs de la santé du pays à Mamou. Pendant cette session, il avait été demandé de vulgariser la politique nationale de la médecine traditionnelle, de faire en sorte que cette partie ouvrière qui est à la portée de tous les Guinéens. Il faut le dire clairement, la médecine traditionnelle, les gens qui pratiquent ce métier sont encore plus accessibles que la médecine moderne. Donc il y avait été demandé de faire en sorte que ces acteurs soient organisés à la base, pour continuer à fournir les services de qualités à la population », a déclaré Mamoudou Sangaré.
Dans la même veine, le Directeur régional de la santé de la ville de Conakry de faire remarquer qu’il faudrait  prôner l’orientation notamment sur le plan vertical: « c’est-à-dire, la collaboration entre eux, les tradi-praticiens. Mais aussi l’horizontalité, c’est-à-dire, de faire en sorte que le système de référencement soit de mise au sein de cette corporation. La collaboration entre les tradi-praticiens et les agents de la santé pour la médecine moderne. »
Le Dr Sangaré de préciser en suite que les deux entités de la médecine doivent être complémentaires. « Mais ça va de soi que tout cela soit organisé. C’est pourquoi aujourd’hui, nous avons tenu cette session dans la mise en oeuvre de la stratégie en faisant appelle aux hommes de la presse, pour nous aider à vulgariser la médecine traditionnelle.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com