Dans le souci d’être plus proche des populations afin de répondre de façon prompte aux problèmes de pannes, de recouvrements, dans les communes, quartiers et secteurs de Conakry, la société de l’Electricité de Guinée (EDG) vient d’initier des séries de rencontres. Ce vendredi, les responsables de ladite société étaient à l’écoute des consommateurs de la commune de Ratoma.

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Pour le discours de bienvenue, le cinquième vice maire de Ratoma, Abdoul Salam Sow, a indiqué que c’est un honneur pour lui de s’exprimer au nom de monsieur le maire. « C’est une occasion pour nos concitoyens de présenter à cette société d’électricité les problèmes qu’ils rencontrent dans la desserte. Cette initiative qui est d’ailleurs une première permettra aussi aux responsable d’EDG de prendre des mesures qui vont leur faciliter le travail sur le terrain qui nécessite une communication. C’est important qu’il y ait un contact permanant entre consommateurs et fournisseurs de service. Au nom de mon maire, je vous rassure de notre disponibilité à vous accompagner dans ce projet… », a introduit le vice maitre.

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Pour sa part, le Directeur général de l’Electricité de Guinée (EDG), Laye Sékou Camara, a rappelé que l’objectif de cette initiative est de pouvoir établir une relation étroite entre les élus locaux, les populations et la société de l’Electricité de Guinée. « Tout se passe dans les quartiers. Nous espérons avec une franche collaboration, tout ira comme souhaité entre fournisseurs et consommateurs. Aujourd’hui, le problème fondamental est la coupure du courant. Et, ce sont les populations qui sont impactées et vous êtes les premiers à être informé. Si nous n’avons pas d’informations, notre intervention peut venir en retard. S’il y a une coupure dans un quartier et si nous n’avons pas l’information tout de suite, l’intervention des équipes de dépannage peut prendra du temps. Mais si nous échangeons des contacts avec les chefs de quartiers, de secteurs et les imams, à chaque fois qu’il y a un problème de transformateurs ou une ligne tombe, les autorités de la zone affectée, pourront informer nos équipes à temps. Tout en sensibilisant les jeunes de l’arrivée de nos équipes pour corriger le problème. Notre objectif est d’éviter que deux jours ne passent avant qu’on intervienne. La panne n’est pas grave. Ce qui est important, c’est le temps de réponse C’est-à-dire, à quel moment nous allons intervenir et dans combien temps s’il y une panne. Mais si nous sommes en contact avec vous et que les informations nous sont remontées à temps, notre intervention aussi dans le quartier pour corriger le défaut, va être rapide », a précisé le Directeur général de l’EDG, Laye Sékou Camara.

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Sur la même lancée, le Directeur général adjoint chargé de l’amélioration et de l’efficacité, Abdoulaye Koné de soutenir : « nous sommes venus vers vous pour partager ensemble les difficultés que nous avons. Vous, pour avoir de l’électricité au moment où vous voulez et nous, pour savoir ce que nous avons dans les quartiers comme problème à résoudre. C’est une question d’information et de communication. Avec vous les élus locaux, nous connaissons votre importance dans les quartiers. Chaque quartier est couvert par une de nos agences commerciales. Si nous n’avons pas l’information qu’il y a un problème sur tel transfo ou telle ligne, on ne peut pas intervenir, parce que nous n’avons pas l’information. C’est pourquoi, nous allons vous donner des numéros utiles à contacter pour que dès qu’il y a un problème, vous appelez EDG et nous allons intervenir immédiatement », a-t-il rassuré.

Sur la nécessité d’avoir les compteurs à prépaiement

« Pour vous permettre de mieux gérer le budget de l’électricité, il y a le prépayé. Au départ, certains citoyens ont mal compris. Ils ont dit que ce sont des compteurs rejetés dans tous les pays du monde. Ce n’est pas vrai. La seule chose qu’on demande, c’est d’économiser le courant, d’utiliser de façon rationnelle l’électricité pour que chacun gagne et à moindre coût. Si vous n’avez les moyens de payer, c’est ce qui amène tous les problèmes.

Aujourd’hui, les populations de Siguiri qui n’ont que 6 heures par jour, ne veulent pas les compteurs qui sont utilisés à Conakry.  Elles utilisent le prépaye. Parce que ça aide le père de famille à gérer l’électricité. Plusieurs habitants aussi de la zone de Boké, ne veulent rien si ce n’est pas le prépaye. Si vous avez le prépaye, vous-même, vous achetez votre consommation à l’avance. C’est pourquoi, nous vous proposons ces compteurs à prépaiement », a insisté M. Koné

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Des participants, à l’image du chef de quartier de Nongo Taady , Ousmane Sylla, ont dans l’ensemble salué ce projet d’ouverture que vient de lancer l’EDG. « Franchement, je suis content et j’ai vu la même joie sur le visage de mes amis chefs de quartiers et responsables religieux. Vous avez contacté, ils sont nombreux parmi ces responsables qu’ont pris la parole pour exposer les difficultés rencontrées dans la desserte du courant. C’est une nouvelle dynamique qui va faire un rapprochement entre les populations et les responsables de l’EDG. Ça va limiter voire mettre fin aux manifestations à cause des coupures et autres pannes. Les jeunes manifestent souvent parce qu’ils n’ont d’informations claires. Je pense que ces genres de communication accompagnés par des campagnes de sensibilisation sur l’importance de faire une bonne gestion du courant aidera les populations à avoir une tension normale et à la société de maintenir ses installations, assurer un bon recouvrement », a-t-il estimé.

A rappeler selon les responsables de l’EDG, après Ratoma, ces séries de rencontre vont se poursuivre dans toutes les communes de Conakry.

Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com